On estime à 40.000, le nombre de personnes présentes ce samedi 22 février dans les rues de Nantes pour exiger l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
C’est dire si la mobilisation à ce projet ne s’étiole pas, y compris en Ille et Vilaine.
C’est dire si nous avons raison d’y contribuer et d’y être représentés par nos porte-paroles Christine POUPIN et Philippe POUTOU.
Certes le gouvernement et tout le lobby pro-aéroport vont utiliser les incidents qui se sont produits en cours et à la fin de la manif - incidents que le préfet a lui même provoqué en interdisant l’accès au centre ville-, pour minorer le succès de ce rassemblement et tenter de décridiliser le mouvement.
« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. »
Bertolt Brecht.
Cependant la démonstration est à nouveau faite. La population n’en veut pas, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit être abandonné !
Mobilisation massive et populaire pour dire non à l’aéroport !
Samedi, à Nantes un pas de plus a été franchi dans la construction du rapport de force pour faire céder Vinci et le gouvernement.
La manifestation contre l’aéroport a été un véritable succès. Environ 40 000 personnes sont venues de toute la France pour dire non à un projet inutile socialement, dévoreur de fonds publics, dévastateur de biodiversité et destructeurs de terres agricoles. Un projet dont le seul but est de satisfaire les appétits de la multinationales Vinci.
Comme lors de toutes les batailles précédentes, les militant-e-s du NPA et leurs porte-paroles, Christine Poupin et Philippe Poutou se sont mobilisés.
En bloquant l’accès au centre ville et en tentant de diviser le cortège l’État a fait le choix de mettre Nantes en état de siège. Les forces policières se sont livrées à des violences inouïes : tirs de flash ball et de grenades lacrymogènes parfois à bout de portant, jets de grenades assourdissantes et matraquages.
Le choix de cette stratégie révèle en réalité la peur du gouvernement face à un mouvement déterminé a ne rien lâcher.
Plus que jamais, jusqu’à l’abandon total du projet, le mouvement doit rester uni et solidaire face à la répression et à la division organisée par l’Etat et le gouvernement Ayrault.