Pour aller en car à la manifestation nationale, s’inscrire auprès des
militant-e-s du NPA - npa.rennes@anticapitaliste-35.org
Pour celles et ceux qui ne pourront aller à Paris, une initiative se tiendra à Rennes.
La mobilisation contre la loi travail résiste depuis plus de trois mois à une répression sans précédent, au coup de force du 49-3 et aux manœuvres de dénigrement du gouvernement.
Répression, violence policière et arrogance, les seules réponses du gouvernement
A Rennes, 5 personnes sont aujourd’hui en prison (dont 4 au sujet de Bagelstein), 20 attendent un procès (action sur le métro). La police, toujours plus violente, a chargé les manifestant-e-s avec ses véhicules pour les empêcher de bloquer la rocade. A Saint-Malo, des enfants ont été blessés par la police lors de l’évacuation brutale de leur collège menacé de fermeture dans un quartier populaire. Dans le même temps, le gouvernement pousse la provocation jusqu’à faire un meeting de soutien à la loi travail, avec Valls, El Khomri, Cambadélis et Le Foll, au cours duquel ils osent dire qu’ils vont « défendre le progrès social » !
Tout le monde déteste la loi travail et le gouvernement !
Le rejet vient de loin, de toute la rage accumulée contre des politiques qui appauvrissent les plus pauvres, fragilisent les salarié-e-s et profitent encore et encore aux actionnaires, des politiques menées par un personnel toujours plus discrédité, rattrapé par tous les scandales de fraudes et de malversations, telle la triche fiscale de Macron.
Gagner, c’est possible !
Des secteurs capables de bloquer l’économie sont en grève reconductible : raffineries, rail, ports, énergie... Ces grèves sont largement soutenues et le mouvement est très populaire. Impopularité du gouvernement d’un côté, popularité du mouvement de l’autre : c’est la possibilité de gagner.
Des grèves moins médiatisées ont aussi lieu dans le privé. Mais il reste d’énormes forces à mobiliser dans les quartiers et dans les entreprises, des salarié-e-s, intérimaires, précaires, chômeur-euse-s, retraité-e-s ou étudiant-e-s… Alors il faut convaincre, mobiliser, utiliser tous les moyens pour que le rapport de forces s’exprime : la grève évidemment, les blocages et occupations, être présents partout pour entraîner dans l’action… La loi est encore en discussion, les soubresauts parlementaires ne sont pas terminés.
En grève pour gagner, c’est le moment
Pour arracher le retrait de la loi travail et la chute du gouvernement, qui lui a lié son sort par le 49-3, il faut encore élargir le rapport de force. Nous devons généraliser la grève. Les raffineurs et les cheminots ne peuvent pas se battre pour tout le monde : tou-te-s les salarié-e-s doivent se mettre en mouvement.
Le gouvernement français compte bien utiliser l’Euro 2016 de football qui débutera ce vendredi 10 juin contre la mobilisation. A nous d’utiliser cette exposition médiatique, publicitaire et financière internationale pour donner plus d’écho au mouvement et amplifier la crise politique. Nous avons quelques jours pour préparer la manifestation nationale du mardi 14 juin à Paris comme un événement exceptionnel, une démonstration de force qui doit faire date.