La rentrée commence fort cette année avec la mise en place par la ville de Rennes en collaboration avec la police nationale d’un nouveau plan sécuritaire. Depuis mi septembre, une unité territoriale de quartier ( UTEQ)- la police de proximité de Sarkozy -composée de 20 personnes a pris position dans le centre. Elle est appuyée par une compagnie de sécurisation et par de nouvelles caméras de surveillance.
Pour le NPA cette nouvelle unité de police est la meilleure illustration de la politique gouvernementale : une politique de la matraque ! En banlieue parisienne où a été testé en premier ce type d’unité, l’exemple est éclairant. Aux Tarterêts, à Cergy ou Villiers Le Bel, elle génère une multiplication des affrontement jeunes/police. En effet, les méthodes de l’UTEQ consistent avant tout à provoquer pour pouvoir mieux réprimer tout ceux et celles qui n’obéissent pas. Pour cela, des moyens leur ont été donné : tazer, nouveaux modèles de flashball et tenue de robocop.
A Rennes, l’UTEQ ( seule UTEQ de France située en centre ville) entre en parfaite adéquation avec la volonté municipale de faire du secteur St Anne la vitrine de Rennes vers l’extérieur en attirant dans son centre des congrès une clientèle d’affaire bien propre sur elle. La voie est désormais libre pour passer le karcher !
Pour le NPA 35, la municipalité rennaise utilise l’argument sécuritaire en prétextant les faits divers de ces derniers mois pour accroître la présence policière. L’objectif réel est d’éloigner du centre-ville les classes populaires pour mieux les contrôler.
Pour le NPA 35, il faut dès maintenant combattre cette politique sécuritaire initiée par la mairie de Rennes qui n’hésite plus maintenant à expulser les mal logés et les sans papiers dans la droite ligne de la politique gouvernementale.