J’y étais, je peux vous dire que ce fut bien plus pétillant que la fête foraine locale de la Ste Ouine !
Quel enthousiasme !
Nous frisions la centaine, dans la salle où les chaises étaient occupées jusqu’au fond. Je peux l’assurer, OLIVIER BESANCENOT est toujours le même, animé par une fougue qui n’a pas pris une ride. Vingt ans après sa première candidature présidentielle, son analyse est encore plus fouillée et l’expression de ses convictions conserve l’inaltérable jeunesse qui le caractérise.
Bien sûr, le constat de la situation politique ne porte pas à se réjouir. Il l’expose sans masquer le marasme idéologique, écologique, économique, social, environnemental… que nous tricotent, en toute impunité, et connaissance de cause, “nos” politicien.ne.s professionel.les. Il démontre la cupidité des nantis, leurs mensonges, l’appauvrissement des citoyens inversement proportionnel à l’enrichissement des mêmes, malgré ou grâce à la crise sanitaire. Il dénonce la progression des idées fascistes qui découle de cette gestion capitaliste et qui, favorisant la haine et le rejet, sert en retour les intérêts de cette même classe privilégiée.
Mais… malgré ce tableau inquiétant, Olivier ne laisse pas le défaitisme s’installer ; il appelle au développement des luttes et transmet le dynamisme dont nous avons besoin dans la collecte des signatures des maires, nécessaires à la qualification de notre camarade Philippe au scrutin d’avril.

Daniel, militant de notre comité, a dressé le tableau de la situation de l’hôpital public et où conduit la gestion capitaliste du grand âge et de la santé, avec toutes les incohérences révélées par la crise sanitaire et la dégradation des principes de solidarité de la Sécurité Sociale. Bref, en quoi le secteur de la santé et du médico-social subit une véritable politique de classe.. Il illustrera les mauvais coups portés à l’accès aux soins en évoquant le projet de réorganisation des hôpitaux publics du secteur sanitaire, qui entraînerait la disparition de 90 lits et le déclassement de l’hôpital de Dinan.

Louise, étudiante rennaise nous a bouleversés en exposant les conditions vécues par une grande partie des jeunes : files d’attente aux banques alimentaires, terrible inconnu concernant leurs orientations et formations, angoisse, dépressions en raison de l’urgence climatique non prise en compte par les gouvernants,… Liant les contextes vécus par les différentes classes d’âge aux mêmes injustices et turpitudes des quelques privilégiés, elle se montre extrêmement concernée par ce que vivent les personnes âgées et les scandales récents dans les EHPAD.

Du débat avec la salle, on retiendra le témoignage d’un ouvrier de l’agro-alimentaire sur l’exploitation des travailleurs de cette branche, et en particulier sur le cynisme du patron vis à vis des ouvriers roumains détachés, qui a suscité beaucoup d’émotion et a été très applaudi. Puis, notre camarade Pierre a insisté sur la nécessité de front unitaire large contre l’extrême-droite et le fascisme, comme notre comité l’a initié à Pleurtuit contre Zemmour et à Saint-Domineuc suite aux tags antisémites.

L’enthousiasme d’Olivier est communicatif ; son impétuosité, au service de vérités historiques et de concepts bien réels, donne l’envie de se retrousser les manches et de relayer auprès de tous les publics l’impératif de relever la tête.
La campagne pour l’élection présidentielle de 2022 ne peut pas se faire sans la candidature de Philippe POUTOU. Comment accepter en effet qu’il n’y aurait aucun candidat ouvrier, aucun chômeur, c’est à dire aucun candidat vivant la condition du plus grand nombre, des gens modestes qui ont à compter à la fin du mois et qui se torturent la cervelle pour remplir leur réfrigérateur, payer leur énergie, faire leur plein de carburant pour aller au travail....