Cette semaine, les employés de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole se mobilisent pour une hausse des régimes indemnitaires et contre les bas revenus, une partie d’entre eux étant en grève. Des salariés d’Equant à Cesson-Sévigné sont également en grève pour réclamer une hausse des salaires et le versement d’une prime d’intéressement. Le NPA 35 assure ces salariés de son soutien dans la lutte pour leurs revendications.
Alors que les profits d’une minorité ne cessent d’augmenter, les revenus de l’ensemble de la population stagnent et même baissent, relativement à la hausse continue des prix (gaz, essence, nourriture…).
Dans ce contexte, des grèves pour les salaires - parfois longues – ont lieu dans des dizaines d’entreprises : de Toyota Onnaing aux Miroiteries de l’ouest, en passant par Eiffage BTP. Parfois, la détermination de la mobilisation a permis d’arracher des augmentations de salaires comme ce fut par exemple le cas pour les salariés de Super U ou pour les chauffeurs de bus de La Roche-sur-Yon. Mais trop souvent, les travailleurs et travailleuses restent isolés, se battant seuls dans l’ignorance générale.
Pour construire le rapport de force nécessaire, le NPA appelle de ses vœux un mouvement d’ensemble du monde du travail autour de revendications communes unifiantes (300 € d’augmentation immédiate de tous les salaires, pas un revenu en-dessous de 1500€) avec des modalités d’action collective communes.
Ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise du capitalisme, nous refusons de payer pour la survie d’un système qui engraisse quelques privilégiés sur le dos de l’ensemble de la population, qui provoque misère, guerres et catastrophes écologiques.