Communiqué du Comité Exécutif du NPA
Hollande a pris le ton de l’optimisme et de l’offensive pour faire l’éloge de sa politique de l’An I et des réformes qui vont toutes dans le sens des souhaits du patronat ou des injonctions de la Commission européenne. Tout pour les patrons, rien pour les salariés, les classes populaires, les jeunes. Il se vante même de faire mieux que la droite !
La crise financière est passée, se réjouit-il pour reconnaître que... la récession est là. Mais tout va bien Mme la Marquise, soyons offensifs et vive le mouvement !
La récession est là, le pouvoir d’achat dégringole, le chômage explose et Hollande nous parle de la France de demain et d’après demain. Il continue son bluff sur l’inversion de la courbe du chômage et tente de nous vendre du vent ou plutôt du mouvement. Il se fiche du monde !
Pour les salariés, les jeunes, la population qui subissent les conséquences d’une politique absurde qui n’obéit qu’à la folle course à la rentabilité financière et à la compétitivité, la leçon est claire. Non seulement il n’y a rien à attendre de Hollande mais il serait tout à fait illusoire de prétendre lui faire changer de cap. Il n’y a pas d’autre réponse que de se mobiliser pour mettre en échec sa politique qui continue en l’aggravant celle de Sarkozy. Et en particulier pour empêcher la nouvelle réforme des retraites, c’est à dire les nouvelles attaques contre les pensions.
Il n’y aurait pas d’autre choix, nous dit Hollande. Si, il y a le choix d’une autre répartition des richesses, d’une politique qui ne soit pas vouée à servir les patrons, le choix d’en finir avec l’austérité. Ce choix, il faudra l’imposer par les luttes et les mobilisations.
Montreuil, le 16 mai 2013