RENNES 11 h, Esplanade Charles de Gaulle
ST MALO 11 h devant l’hôpital
REDON 17 h devant la Sous-préfecture
FOUGERES 17 h 30 place Aristide Briand
VITRE 17 h place de la gare
Vous pouvez télécharger ci dessous le tract diffusé ce jour sur l’Hôpital de Saint-Malo
Ils ont beau faire, rien n’y fait… Depuis près de six mois, contre la contestation qui s’exprime dans la rue et sur les rond-points, ce pouvoir a tout tenté : salir le mouvement en le traitant de débile, de fasciste ou d’antisémite, l’affaiblir en cédant quelques miettes, l’endormir en lançant durant plusieurs mois un prétendu « Grand débat », et surtout le réprimer, chaque semaine en chargeant violemment les manifestations et en se livrant à des arrestations arbitraires, ainsi qu’en faisant passer une nouvelle loi liberticide contre le droit de manifester.
Un pouvoir autoritaire, violent et menteur
Mercredi 1er mai en a été une nouvelle illustration. Ainsi, après avoir installé un véritable état de siège dans la capitale, après s’être livré à près de 18 000 contrôles préventifs, des charges policières accompagnées de gaz lacrymogène ont été lancées à de multiples reprises contre l’ensemble de la manifestation. Les cortèges syndicaux ont fait les frais de cette violence.
Castaner s’est ensuite livré à des déclarations mensongères afin de présenter quelques dizaines de manifestantEs fuyant les violences policières et cherchant à s’abriter dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, comme des « casseurs » se livrant à une « attaque » de l’hôpital au mépris de la santé des patientEs… Une version largement relayée par les grands médias aux ordres, mais heureusement démenties par toutes les vidéos et tous les témoignages directs, en particulier ceux des soignantEs de l’hôpital !
C’est eux les casseurs !
Lundi, le pouvoir a réuni à Matignon certains représentantEs syndicaux, du patronat ou encore d’associations d’éluEs pour lancer une prétendue « mobilisation générale » pour l’emploi ou l’écologie… Fort heureusement, la CGT et Solidaires ne se sont pas prêtés à cette mascarade qui n’a pour but que d’accompagner l’offensive d’ampleur contre les services publics et les droits du monde du travail.
Car le programme de ces prochaines semaines est clair : création des maisons de services au public qui vont se multiplier à la place de véritables services publics ; augmentation de la durée de cotisation pour les retraites ; baisse de l’Impôt sur le revenu pour une partie de la population... financée en contre-partie par le « travailler plus » et/ou la baisse des dépenses publiques ! Bref, Macron et ses amis continuent leur entreprise de casse sociale et ils ne sont toujours pas revenus sur leur projet de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique !
Le 9 mai et après, touTEs ensemble pour les faire reculer !
Après des convergences réussies entre le mouvement social et celui des Gilets jaunes, la journée de grève et de manifestation de l’ensemble de la fonction publique doit permettre de franchir une nouvelle étape. D’abord pour la défense de nos services publics - de l’école aux hôpitaux en passant par la SNCF, La Poste ou les finances publiques - tous en danger mortel : postes supprimés, accumulation des tâches, management destructeur, dématérialisation, mise en cause du statut de fonctionnaire… Au-delà de la dénonciation, cela doit être une grande journée de revendication des salariéEs (fonctionnaires ou contractuelEs) et des usagerEs (Gilets jaunes, parents d’élèves, retraitéEs…) pour des services publics répondant aux besoins sociaux.
Réussir ce jeudi 9 mai est la condition nécessaire pour préparer la suite : par la grève qui doit se prolonger, par la mobilisation commune du plus grand nombre, ce printemps doit bien être celui d’une riposte générale contre le mépris et la casse sociale.