COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA 35
Des personnes dorment dehors. Nous le refusons.Le NPA, au même titre que plusieurs partis politiques de gauche, d’associations, de syndicats regroupés dans le "Réseau Logement 35", se mobilise pour que soit reconnu et appliqué un droit fondamental : le droit au logement. Lorsque ce droit, inscrit dans la constitution, n’est pas satisfait, on doit faire pression pour qu’il le soit. Le NPA n’accepte pas que soit laisser à la rue des personnes, qu’il s’agisse de pauvres, de personnes sans-papiers, de chômeurs sans revenus, ou de demandeurs d’asile !
La loi précise que « Dans les villes où il existe une crise grave du logement, des mesures exceptionnelles et temporaires sont prises en vue de réaliser une meilleure répartition des locaux de manière que puisse être assurée l’installation de ceux qui, en raison de leur travail et de leur situation de famille doivent être pourvus de logement ». Elle offre ainsi aux Maires et aux Préfets, un moyen d’action efficace pour remédier à cette situation. Or la préfecture, garante de la politique d’immigration du gouvernement, a fait le choix de ne pas faire appliquer la loi. Un comble !
C’est alors vers la municipalité de Rennes que s’est tourné le "Réseau Logement 35", afin que des mesures concrètes soient prises pour que personne ne couche dehors, ni ici, ni ailleurs. Des logements existent à Rennes. Des logements inoccupés, adaptés, chauffés. Et, sous le pretexte que la vitrine de la Ville avec ses 20 % de logements sociaux a atteint les quotas recquis, on s’est tiendrait là ! Cette municipalité n’aurait de leçon à recevoir de quiquonque, comme l’a déclaré M. Delaveau, au "Réseau logement 35", venu l’interpeller sur ce sujet lors du conseil municipal du 3 octobre dernier.
Si des moyens existent pour équiper les rues de caméras de surveillance ou pour financer un centre des congrès, ils doivent exister aussi pour loger des personnes. Et si les moyens n’existent pas pour les deux, la priorité va vers le logement des personnes. A quelle humanité a-t-on affaire ? Lorsque le droit au logement est exigé, ce n’est pas une demande de charité qui est avancée, c’est bien la reconnaissance pour toutes et tous au droit élémentaire de vivre sous un toit, quelles que soient les saisons, quelles que soient les origines.
©photo : Photothèque Rouge/JMB