Chaque année, la richesse insolente des grands patrons explose : 43 milliards reversés aux actionnaires du CAC 40 en 2013. Le « patriote » de Margerie, dixit Valls, modèle du capitalisme et héros bien utile à un gouvernement en déroute, gagnait 3 millions d’euros par an, soit le salaire de 250 salariéEs payés au SMIC !
Le gouvernement, majordome de la classe des puissants, exécute avec constance tous les souhaits de ces patrons insatiables : travail du dimanche, remise en cause des droits syndicaux chèrement acquis et du contrat de travail à durée indéterminée, dépeçage de la sécurité sociale, privatisation de la santé, de la SNCM, allègement d’impôt de 20 milliards par an pour les entreprises et cadeaux de 50 milliards dans le cadre du Pacte de responsabilité pour les patrons, austérité pour tous les autres... Les réfugiéEs, qui fuient les guerres impérialistes, survivent dans des conditions de plus en plus misérables en France, tandis que la chasse aux Roms ne connaît pas de trêve, même hivernale !
Et pour que ceux d’en bas comprennent bien qu’ils devraient se résigner, le gouvernement Valls livre une guerre sans merci et tous azimuts contre toutes celles et ceux qui résistent : répression syndicale, menace de révocation à la poste pour fait de grèves, répression politique contre notre camarade Alain Pojolat contre qui le parquet a fait appel de la relaxe, matraquages et gazages perpétrés par des policiers et des gendarmes aux ordres du ministre de l’Intérieur dans toutes les manifestations contre les grands projets inutiles, dangereux et coûteux...
Et dans cette spirale de harcèlement policier, dans la nuit du 25 au 26 octobre, sur le barrage de Sivens, le pire, l’impensable, l’irréparable est arrivé : Rémi, un jeune militant, est mort, victime de la violence d’État. Nous tairons-nous ?Non !
Des moyens pour organiser nos révoltes, pour changer radicalement de société
Pour les arrêter, il nous faut aller plus loin, plus fort et en plus grand nombre ! Le NPA est présent sur chacun des terrains de la contestation de ce système économique et politique injuste et illégitime. Il est au service des résistances et fait des propositions anticapitalistes à débattre pour lutter contre le diktat du profit, s’opposer à l’austérité à perpétuité et à la répression du gouvernement.
C’est concret : cela passe par la réalisation et la diffusion de nombreux supports pour défendre nos idées – tracts, affiches, journaux, revues –ou par la participation aux actions et aux campagnes unitaires. Tout cela coûte de l’argent. Et parfois même, il nous faut aussi financer les frais d’avocat en défense de camarades victimes de pouvoirs autoritaires, en France ou ailleurs.
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Par chèque : à l’ordre de « NPA souscription » et à renvoyer à NPA souscription, 2 rue Richard Lenoir 93100 Montreuil
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