Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • La solidarité ne doit pas devenir un délit !

    Non à la criminalisation des actions citoyennes !
    Pétition de soutien à Joël BROCHIER et à Armand GIANGRECO

    Le 10 novembre 2010, la Police de l’Air et des Frontières des Hautes Alpes tentait pour la seconde fois d’arrêter un jeune Algérien le jour de son mariage, à la Mairie d’Aspres-Sur-Buëch.
    Le grand-père de la mariée, Armand GIANGRECO a agi comme l’aurait fait tout grand-père, en accompagnant sa petite-fille et son futur mari à la mairie.
    Un militant de Réseau Education Sans Frontières et responsable syndical, Joël Brochier, a défendu le droit pour ce jeune couple de se marier, comme l’ensemble des personnes présentes (une soixantaine d’amis, citoyens et militants), dans une action pacifique et déterminée, devant une machine policière répressive pour qui être en situation irrégulière est un grave délit. Face à cette solidarité, les policiers n’ont pas hésité à faire usage de la violence, allant jusqu’à lancer des gaz lacrymogènes sur la foule et la mariée, enceinte de surcroît.
    L’action pacifique de tous a permis aux époux de faire valoir leur liberté fondamentale et constitutionnelle de se marier.
    Quatre mois plus tard, Armand GIANGRECO et Joël BROCHIER sont convoqués à la gendarmerie et interrogés dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « outrages, menaces et violences à agents de la force publique ». Ils risquent 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende.
    Ces accusations sont dénuées de tout fondement et jettent le discrédit sur les militants, citoyens, parents, amis, venus soutenir un jeune couple et son droit légitime au mariage.

    Nous, simples citoyens, militants associatifs, politiques ou syndicaux, nous déclarons solidaires des deux du mariage d’Aspres-sur-Buëch.
    Nous exigeons l’arrêt immédiat des poursuites contre ces deux personnes et contre toutes les personnes poursuivies en raison de leur soutien aux personnes sans-papiers. Cette enquête ne vise qu’à stigmatiser et à criminaliser l’action citoyenne, politique, militante et humaniste.
    Faire respecter un droit ne peut pas devenir un délit !

    Faire respecter un droit ne peut pas devenir un délit !
    La pétition peut être signée à l’adresse suivante : http://resf.info/P1877

    Organisations signataires : Union syndicale SOLIDAIRES, NPA, PG, Union Syndicale SOLIDAIRES05, CGT05, FSU05, CFTC05, SUD Education05, RESF05, NPA05, PG05, PCF05, Association Citoyenne du 15 mars, Solidarité Maroc05,PAGC-FASE05, LDH05, Union Syndicale Solidaires04 -83,

    Premiers signataires : Annick COUPÉ (secrétaire générale de l’Union syndicale SOLIDAIRES,Brigitte Lafont (Comité exécutif SUD Education), Olivier BESANCENOT (Porte parole du NPA), Joël Giraud ( Député), Martine Billard (Député), Régis Blanchot (administrateur salarié de La Poste-SUD PTT), Jean-claude Eyraud (conseiller municipal Gap), Cécile Leroux (présidente PAGC05),