Le gouvernement vient de prendre une claque électorale et c’est une bonne nouvelle. Mais il promet de continuer sa politique antisociale contre nos emplois, nos services publics, nos salaires et nous imposer la destruction de nos retraites. L’urgence, avec 5 millions de chômeurs, n’est pas de faire travailler plus longtemps mais, au contraire, de permettre à tous et toutes de travailler. En partageant les richesses, il est possible de partir à la retraite à 60 ans maximum, à taux plein et à 1 500 euros minimum !
Face à cette politique, les salariés du privé comme du public montrent depuis des semaines qu’ils ne sont pas résignés. Les luttes reviennent sur le devant de la scène en Ille et Vilaine, comme partout en France. L’exaspération est grande contre cette politique qui n’a pour seul objectif : nous faire payer leur crise pour maintenir leurs richesses et un taux de profit acceptable par les actionnaires. Que ce soit dans les hôpitaux (CHS Guillaume Régnier), les crèches municipales, les transports (Kéolis à Rennes), l’éducation nationale, la justice contre les suppressions d’emplois, le manque d’effectifs et les réorganisations en tout genre mettant à mal les derniers services publics, la colère est bien d’actualité. Colère aussi présente dans de nombreuses entreprises privées où les travailleurs se mettent en grève pour leurs salaires (IKEA), contre les licenciements ou fermetures de boîtes.
Il y a urgence à aider, à soutenir, à développer de façon la plus unitaire possible ces résistances et de les faire converger.
Le 23 mars, le NPA d’Ille et Vilaine soutient la journée de grève et de manifestations, première étape pour ce mouvement d’ensemble ! Mais cette journée ne suffira pas ! Comme pour le Contrat Premier Embauche (CPE) seule une mobilisation, large, prolongée, déterminée peut obliger la droite à remballer sa politique. Organisons là, tous ensemble !