Commission nationale antifasciste
Incontestablement, le Front national a encore la tête qui tourne après la gifle que Philippe Poutou lui a infligée lors du grand débat, rappelant sa corruption et ses multiples mises en examen.
Les mensonges et les calomnies ne se sont pas faites attendre : entre diverses insultes, c’est notamment par la bouche de David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, qui a voulu faire croire que notre camarade ne serait pas vraiment ouvrier, et passerait son temps "dans sa permanence syndicale mais à mon avis très peu au boulot en réalité".
Rien n’est plus faux ! Philippe Poutou est bien ouvrier à l’usine de Ford Blanquefort, tout autant que Marine Le Pen est une riche héritière doublée d’une politicienne cumularde qui vit de la rente et de ses indemnités d’élue.
Rappelons simplement que Philippe Poutou travaille en 2x8, alternativement de 6h à 14h et de 14h à 22h, et qu’il passe 30h par semaine à l’usine, avec en plus une journée salariée par et pour le NPA. Et sa délégation syndicale pour la CGT (CHSCT) est de 20 heures par mois.
Cette manœuvre grossière ne nous surprend pas : il y a quelques années, l’extrême droite avait déjà essayé de faire croire qu’Olivier Besancenot n’était pas non plus facteur.
Au-delà de nos porte-parole, en s’en prenant à eux, le FN crache au visage de l’ensemble des militants syndicaux et des salariés qui relèvent la tête, celles et ceux qui luttent vraiment contre la fermeture de leurs usines, pas comme le FN qui s’en sert pour défendre ses idées racistes et nauséabondes.
Définitivement, le FN reste bien l’ennemi des ouvriers et de l’ensemble du monde du travail..