communiqué remis à la presse régionale le 19/10/2015
Le NPA de Bretagne était et demeure favorable à une liste régionale anticapitaliste, unitaire et large contre les politiques d’austérité, antidémocratique et guerrière conduites par le gouvernement Hollande/Valls et ses alliés dont Le Drian sera représentant patenté à ces élections. C’est la raison pour laquelle, le NPA a répondu positivement dès le printemps 2015 à toutes les propositions d’échanges et de discussions.
Les contacts et les discussions avec le Front de Gauche et ses divers courants, plus soucieux d’un accord (avorté) avec EELV qu’un vrai débat avec le NPA, ont tourné courts, en raison de son refus de se prononcer clairement contre toute alliance avec le PS au second tour au nom d’une hypothétique "nouvelle majorité de gauche pour faire barrage au retour de la droite". Le Rassemblement Citoyen en Bretagne a été rapidement sabordé par une fraction du Parti de Gauche qui l’avait initié.
Nous avions bon espoir et étions déterminés pour que nos discussions avec les camarades de Breizhistance (gauche bretonne indépendantiste) aboutissent, nonobstant les difficultés organisationnelles, financières et médiatiques qui discriminent les listes non-inscrites dans la rubrique " grands partis institutionnels". Dans l’esprit de contestation des institutions et du système capitaliste, nous nous prononçons pour une région Bretagne à cinq départements avec la Loire Atlantique.
Mais, malgré les combats menées en commun, des divergences fortes sont apparues quant au sens et au profil politique de la campagne des régionales. Les références indispensables au contexte national et à la situation internationale à mettre en avant de notre point de vue, n’ont pu faire accord. Dans ces conditions, il devenait impossible d’aboutir à une expression commune homogène et à un accord politique avec Breizhistance. Nous le regrettons.
Le NPA ne présentera donc pas de liste aux élections régionales de décembre.
Pour autant, en Bretagne comme ailleurs, il développera ses propositions alternatives et ses réponses autour des luttes contre l’austérité, des combats contre la répression ouvrière, contre le racisme et la xénophobie mais aussi contre l’institution Européenne et ses traités austéritaires et antidémocratiques. Il contribuera partout à mettre en œuvre une politique de résistance aux offensives gouvernementale et patronale contre les salariés, les retraités, la jeunesse.
Nous insisterons particulièrement dans les semaines à venir sur les luttes contre les grands projets inutiles (NDDL) et la participation à un grand mouvement populaire pour chauffer la lutte et non le climat sans rien attendre de la COP 21.