Une fois encore les dérapages verbaux du maire de Cholet et président du CNIP (vieux parti de droite extrême aujourd’hui affilié à l’UDI) défraient la chronique. Une fois encore, sa cible est les gens du voyage. Début octobre déjà, il avait démagogiquement mis en avant sa personne pour essayer d’empêcher l’installation d’une mission évangélique sur l’aire de grand passage du Puy-Saint-Bonnet. Hier soir, l’élu a rejoué le même numéro de cirque populiste en bordure de Cholet, alors que l’aire de grand passage est fermée pour travaux autoroutiers et que le schéma départemental d’accueil des gens du voyage n’est plus respecté. Pire, à l’issue d’une altercation avec des gens du voyage, il aurait - selon le journal Le Courrier de l’Ouest - proféré la phrase " Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez ".
Ce matin, le maire de Cholet a choisi de nier et d’attaquer en justice le journal angevin pour "diffamation, atteinte à l’honneur et atteinte à l’image". A la suite de quoi, Le Courrier de l’Ouest a mis en ligne l’enregistrement des propos supposés du maire.
Pour le NPA 49, l’action de G. Bourdouleix participe depuis longtemps d’un climat détestable marqué par l’intolérance, le racisme et la mise en avant de boucs émissaires. C’est néanmoins un nouveau seuil des plus significatifs et des plus honteux dans la longue liste de provocations réactionnaires du maire de Cholet qui viendrait d’être franchi. Car la phrase abjecte incriminée ne peut en rien être excusée par un coup de colère, surtout de la part d’un responsable politique. A sa manière, elle banalise les effroyables meurtres de masse commis par les bourreaux nazis et les justifie.
Le NPA 49 exige en conséquence la démission immédiate du maire de Cholet.
Communiqué du NPA 49 (lundi 22 juillet 2013)