Dans son édition du dimanche 15/11/2015 et son cahier n°1 (p 25), consacré aux attentats du 13 novembre, Ouest-France se livrait à une présentation caricaturale et calomnieuse des positions du NPA et de Lutte Ouvrière.
Ainsi le rédacteur Michel URVOY écrivait que « l’extrême-gauche, en toute impunité, légitime le bain de sang en plaçant au même niveau la violence faite aux terroristes et la violence que les terroristes nous infligent ».
Ainsi, le même rédacteur n’hésitait pas à reproduire quelques lignes du communiqué national de notre parti, de même que celui de Lutte Ouvrière, sous l’infâme sous-titre en gras« ils excusent les tueurs ».
Dans un message du 16/11 au rédacteur en chef, F-X. LEFRANC, nous avons élevé une forte protestation contre cette présentation qui constituait une déformation manifeste de nos positions et une grave diffamation en rappelant :
que nous avions très fermement condamné la barbarie des attentats du vendredi comme nous le faisons à chaque massacre ;
que le fait que nous resituions ces événements dans le contexte géopolitique du Proche-Orient en pointant les responsabilités évidentes des puissances régionales et occidentales, dont la France, dans le chaos actuel, ne pouvait "excuser les tueurs" et faire de nous leurs complices.
Dans son édition du 17/11/2015 (page 3) sous le titre " LO et le NPA précisent leur position" puis dans celle du 18/11/2015 (Bretagne, page 7) - Le NPA et les attentats -, Ouest-France donnait une suite à notre protestation en publiant deux "rectificatifs".
Pour autant, ces "rectificatifs" ne sauraient nous satisfaire au sens où ils sont présentés comme des précisions de notre part, ce qui n’est nullement le cas, induisant ainsi que nous aurions jugé nécessaire de clarifier notre position.
En inversant les rôles, cette façon de faire veut dédouaner la rédaction de sa responsabilité d’avoir présenté de manière caricaturale et diffamatoire nos positions, responsabilité qui, en l’espèce, reste pourtant patente.
Nous espérons que notre parti n’aura pas à pâtir du mauvais procès que le quotidien régional lui a fait. Si tel était le cas, nous ne renoncerions pas à exciper de l’attitude injuste (malveillante ?) de ce journal dans cette affaire, pour nous défendre.