Hier matin, notre camarade Alain Pojolat, qui avait déposé au nom de l’ensemble des organisateurs, dont le NPA, la déclaration en préfecture des manifestations qui ont ensuite été interdites, est convoqué devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 22 octobre 2014.
L’offensive israélienne a déjà fait plus de 1 100 morts en majorité des civils et de nombreux enfants, plus de 6 000 blesséEs. La "prison à ciel ouvert" qu’était Gaza s’est transformée en champ de ruines, suscitant partout dans le monde, y compris à Tel Aviv des manifestations de solidarité au peuple palestinien.
L’urgence pour le gouvernement Hollande-Valls n’est pas de mettre tout en œuvre pour faire cesser ce massacre, mais de tenter d’interdire des manifestations à Paris, de criminaliser et de diviser le mouvement de solidarité et ainsi d’affirmer son soutien à la politique criminelle de l’Etat d’Israël.
Le NPA revendique fièrement sa participation à ces deux manifestations du 19 et 26 juillet qui ont permis de regrouper des milliers de personnes, malgré leur interdiction, afin de dénoncer l’agression israélienne contre le peuple palestinien et l’alignement du gouvernement français sur le gouvernement d’extrême-droite de Nethanyaou.
Le NPA appelle l’ensemble des forces démocratiques, associations, syndicats, partis et tous celles et ceux qui sont attachés à la liberté d’expression à réagir contre cette tentative d’intimidation.
Cela commence par poursuivre partout les rassemblements ( et notamment à Rennes Maurepas, le mercredi 30 juillet à 18h) et par répondre massivement à l’appel à manifester samedi 2 août à Paris : toujours déterminéEs à faire entendre notre solidarité avec le peuple palestinien, à exiger la fin de l’offensive et la levée du blocus de Gaza.