Alors que le parquet avait fait appel de la décision de relaxe du tribunal de Paris en juillet dernier, Alain Pojolat est relaxé.
C’est une excellente nouvelle, pour toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés ces derniers mois contre la criminalisation du mouvement de solidarité avec le peuple Palestinien par le gouvernement Hollande-Valls.
Plusieurs manifestations en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza qui subissaient l’agression féroce de l’armée israélienne, ont été interdites en juillet et août dernier.
Ces interdictions étaient scandaleuses. Le gouvernement, parce qu’il soutient la politique du gouvernement israélien, a tenté de discréditer le mouvement de solidarité avec les Palestiniens, en s’appuyant sur les provocations de l’extrême droite sionistes. Il a tenté de réprimer la solidarité qui s’est exprimée très massivement cet été avec Gaza en interdisant les manifestations. Il a enfin poursuivit devant les tribunaux Alain Pojolat parce qu’il avait déposé au nom du collectif unitaire les demandes d’autorisation à manifester.
Toutes ces tentatives ont échouées. Malgré les interdictions, malgré la police, c’est par milliers que les manifestants sont venus dénoncer dans la rue l’agression israélienne. C’est par milliers que la pétition regroupant entre autres une large palette de personnalités du monde associatif, syndical, artistique et politique, a été signée, dénonçant l’inculpation d’Alain Pojolat.
La solidarité doit continuer car ce sont l’ensemble des poursuites contre celles et ceux qui ont participé aux manifestations de cet été, ou qui s’investissent dans la campagne de boycott d’Israël, qui doivent être abandonnées et pour cela il faut que la circulaire Alliot-Marie qui criminalise le boycott soit abrogée.
Malgré cette bonne nouvelle nous n’oublions pas que ce gouvernement accentue la répression contre toutes celles et ceux qui s’opposent à sa politique antisociale. Comme c’est le cas pour Gaëtan militant du NPA à Toulouse qui vient d’être condamné à 2 mois de prison ferme pour avoir manifesté contre le barrage de Sivens ou encore Yann Le Merrer, postier, qui vient d’être révoqué pour fait de grève.
La solidarité avec le peuple Palestinien, la lutte contre les grands projets inutiles et les grèves pour la défense du service public ne sont pas un crime mais un droit !
Montreuil, le 10 avril 2015