Le 26 mai, partout en France, aura lieu une marée populaire. Le NPA milite depuis des mois pour ce genre d’initiative. Ce fût le cas via les interventions médiatiques d’Olivier Besancenot et de Philippe Poutou, ainsi que par l’implication concrètes de centaines de militant.e.s locaux. Nous nous réjouissons aujourd’hui que l’unité regroupe organisations syndicales, associatives et politiques.

Nous militons pour la convergence des luttes et des causes, mais aussi pour une unité qui discute concrètement de stratégie de lutte et qui ne se contente pas d’une unité de façade. Pour reprendre notre jargon, nous défendons « le Front Unique », autrement dit l’unité des travailleur/ses et des jeunes, et de leurs organisations, comme une force politique capable d’entraîner la classe ouvrière et la jeunesse dans le combat de classe pour l’émancipation humaine et la prise en compte politique des crises écologiques. Aussi, nous pensons que c’est par la grève générale reconductible que nous pourrons gagner, même si celle-ci ne se décrète pas.

La journée du 22 mai (fonction publique), comme celle du 26 (marée populaire), peuvent être des points d’appuis pour aller vers un « Toutes et tous ensemble » radical, mais ne peuvent pas être des moments de dénouements des luttes. Elles peuvent permettre de lancer véritablement notre mobilisation contre le gouvernement Macron et le grand patronat, mais pas de gagner. La lutte sera longue si elle a lieu, et le 26 mai doit être le DÉBUT d’une lutte prolongée. Les cheminot.e.s, comme beaucoup de jeunes lycéen.ne.s et étudiant.e.s, de salarié.e.s dans de nombreuses entreprises, luttent depuis des mois par la grève, des blocages, des actions, des manifs… Mais ces luttes sont isolées. Il faut les renforcer de manière unitaire pour permettre que d’autres secteurs entrent dans la grève et que tout cela se coordonne. La politique de front unique trouve alors tout son intérêt.

C’est le sens de notre participation à ces initiatives. La construction d’un mouvement social de masse, en capacité d’inverser le rapport de force en sa faveur face à un gouvernement autoritaire, est au cœur des réflexions stratégiques à gauche.

Lire ci dessous le tract d’appel diffusé à Saint-Malo