Samedi 20 mars, avec la coordination locale « Le Monde d’Après », et comme dans de nombreuses villes de Bretagne et de France, notre comité NPA appelle à un nouveau rassemblement suivi d’une manifestation à Saint-Malo, contre les lois et les dispositifs liberticides qui ont « fleuri » avec les restrictions des libertés individuelles et collectives mises en place à l’occasion de la crise sanitaire.
Par cette initiative, il s’agit pour nous
- de dénoncer les violences policières, et rappeler l’exigence de vérité en matière d’enquête mettant en cause les agissements de certains membres des forces de l’ordre,
- de s’opposer à la loi sécurité globale qui restreint la liberté de la presse, contribue à la multiplication de violences policières en projetant l’interdiction de filmer ou photographier les actions de la police, qui prévoit la surveillance généralisée de l’espace public à base de drones notamment. Ce projet de loi ouvre la porte à la privatisation des prérogatives de la police, dont celles qui relèvent du judiciaire.
- de rejeter le projet de loi prétendant conforter « les principes républicains » qui remet en cause la laïcité et la séparation des églises et de l’État, ouvre la voie à un contrôle de l’ensemble des associations et stigmatise encore davantage les populations de confession et de culture musulmane. Ce projet qui étend le contrôle de l’État sur toutes celles et ceux qui auraient “une idéologie qui se dresserait contre les valeurs de la République”, aménage pour le pouvoir la possibilité de faire condamner tous celles ou ceux qui contesteraient des politiques gouvernementales.
- d’obtenir l’abrogation de trois décrets récents étendant la possibilité d’un fichage massif des militants et de leur entourage et d’une collecte de données très personnelles sur leur santé, leurs activités sur les réseaux sociaux et leurs opinions philosophiques, politiques et syndicales !
- de manifester notre inquiétude vis-à-vis de la mise en place du nouveau SNMO (schéma national du maintien de l’ordre) qui vise à renforcer la puissance policière d’État par de nouveaux moyens militaires et policiers et extra public
- d’exiger l’abandon du projet de la municipalité de Saint-Malo visant à instaurer un dispositif « référent-citoyen » étant rappelé que ce dispositif qui n’a pas été mis en débat au sein de la population, n’est fondé sur aucun élément objectif justifiant de l’aggravation de la délinquance ou du sentiment d’insécurité et qu’il s’inscrit clairement dans une politique de répression et de dénonciation.