Le chômage est massif. La précarité se renforce dans le public comme dans le privé. Les licenciements se sont multipliés avec fermetures d’entreprises, suppressions de poste de fonctionnaires, aggravation des conditions d’existence des chômeurs. Nos modes de vie se détériorent depuis des dizaines d’années. Avec la crise, cela s’ aggrave. Les patrons restaurent les profits, mais nos conditions de travail se dégradent dans tous les secteurs. La crise est l’occasion de toutes les réorganisations capitalistes. Aujourd’hui, même si les profits redémarrent, les emplois continuent de disparaître ou de se dégrader. Dans les filières caoutchouc comme La Barre Thomas et l’ automobile avec PSA Citroën, après avoir jeté les précaires à la rue et les salariés des équipementiers (Sanden…), les licenciements vont rapidement toucher les constructeurs eux mêmes ; dans la chaussure aussi avec JB Martin à Fougères. La privatisation de La Poste entraînerait également des milliers de suppressions d’emplois.
Les attaques contre le droit à l’emploi , contre le salaire et l’ensemble des conditions de vie et de travail sont multiformes. Ces attaques utilisent et renforcent toutes les divisions, toutes les oppressions, toutes les discriminations- entre les différents statuts, hommes / femmes, entre précaires, chômeurs / salariés, jeunes / moins jeunes, actifs / retraités, français / étrangers…Elles nous affaiblissent tous et pourtant la riposte devra être générale.
Avec cette campagne "nos emplois, pas leurs profits", le NPA fait du droit de chacune et chacun à vivre correctement de son travail une question politique, une question de choix de société. Nous apportons des réponses précises, pour interdire les licenciements en prenant sur les profits, en impliquant les donneurs d’ordre ; en récupérant l’argent public, pour lutter contre la précarité sous ses différentes formes ; pour garantir à chacune et chacun 1500 € net mini afin de vivre dignement, pour abolir chômage …
Nous défendons une cohérence globale : le droit à un emploi et à un revenu pour toutes et tous. Nous militons pour une tout autre organisation de la société : ne produire que ce qui est utile socialement et sauvegarder l’environnement, en travaillant toutes et tous, moins et mieux. Nous contestons le pouvoir patronal sur les salariés et le pouvoir des actionnaires sur toute la société. Nous sommes plusieurs milliers de militant-es, convaincus parce que nous vivons cette réalité que nous combattons. Ce changement radical ne peut être imposé que par le rapport de force. Ce que nous proposons est donc totalement indissociable de la construction des mobilisations, de la coordination des luttes vers un mouvement d’ensemble, de la construction des outils d’organisation.
Nous sommes disponibles pour soutenir les victimes de licenciement. Pour ces salarié-es, le NPA veut être le parti qui "ne les laisse pas tomber". Nous voulons être utiles pour la lutte, pour leur coordination, la mise en contact de différentes équipes et organiser la solidarité de la population.
Le 5 décembre à 15 heures, place de la gare à Rennes, nous participerons à la marche régionale contre le chômage, les précarités et les licenciements. Nous voulons contribuer à construire la résistance aussi bien dans les quartiers que dans les entreprises, parmi celles et ceux qui ont un emploi ou qui en sont privés. Nous voulons que le NPA soit utile à la fois pour défendre des idées et pour construire le rapport