Vendredi 4 décembre à Nantes une manifestation contre l’État d’urgence à l’initiative de « Nantes révoltée » a été violemment réprimée par les forces de police. Arrestations, gazages au poivre, matraquages ayant entraîné des blessures… une personne dont la jambe a été écrasée par une voiture de police… La BAC et la police municipale se sont déchaînées sur une manifestation qui n’a duré que 10 minutes…
A bas l’État policier ! Urgence démocratique, sociale et climatique !
Les militant-e-s du NPA 44 dénoncent les violences policières survenues vendredi 4 novembre à Nantes, les menaces qui pèsent sur les habitant-e-s de la ZAD et exigent la levée immédiate de l’État d’urgence… Nous appelons aux mobilisations du 12 décembre à Nantes.
Vendredi 4 décembre à Nantes une manifestation contre l’État d’urgence à l’initiative de « Nantes révoltée » a été violemment réprimée par les forces de police. Arrestations, gazages au poivre, matraquages ayant entraîné des blessures… une personne dont la jambe a été écrasée par une voiture de police… La BAC et la police municipale se sont déchaînées sur une manifestation qui n’a duré que 10 minutes…
Ces faits ne sont pas isolés ! Ils s’inscrivent dans la politique du « tout sécuritaire » qui préside depuis la mise en place de l’État d’urgence et du climat nauséabond qui en résulte. Ils font notamment échos aux quelques 300 arrestations arbitraires survenues place de la République à Paris.
Interdiction de manifestation, assignations à résidences, arrestations arbitraires…sous le prétexte de protéger la population les objectifs réels du pouvoir sont en réalité de museler toute contestation de la politique du gouvernement et mettre au pas le mouvement social.
Dans ces objectifs répressifs, jeudi 10 décembre à Nantes, sont assigné-es au tribunal, selon une procédure d’urgence, des paysans, propriétaires et locataires dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes par Vinci. Ils avaient été expropriés. Maintenant, Aéroports du Grand Ouest (Vinci), agissant pour le compte de l’État, demande leur expulsion immédiate.
Les militant-e-s du NPA 44 dénoncent ces violences policières, les menaces qui pèsent sur les habitant-e-s de la ZAD et exigent la levée immédiate de l’État d’urgence. Nous invitons la population, les travailleur-e-s à ne pas se laisser intimider par ces mesures anti-démocratiques qui portent gravement atteintes à la liberté d’expression.
Nous appelons dans cet objectif à la mobilisation « Carton rouge pour la COP 21 » organisée par le collectif Climat 44 et au rassemblement contre l’État d’urgence organisé par « Nantes révoltée » qui se dérouleront respectivement à 14h00 et 15h00 place du Bouffay à Nantes samedi 12 décembre !