Philippe Poutou EST officiellement candidat !
Un grand soulagement qui suit une campagne acharnée
Philippe Poutou l’annonçait vendredi soir : « Nous avons 523 parrainages qui sont arrivés au Conseil Constitutionnel, dont 11 au dernier moment par un coursier agréé par l’Etat ». Le candidat décrit un grand soulagement dans le parti qui s’est démené ces dernières semaines pour dépasser ce mur antidémocratique que sont les parrainages. De plus, au delà des 523, le candidat compte sur quelques signatures « spontanées » de maires qui n’auraient pas prévenu le parti. [ en fait une cinquantaine d’éluEs ont adressé directement leur parrainage au Conseil Constitutionnel ].
Il reste que les parrainages ont été très durs à obtenir, tant les règles se sont durcies, et tant la politique des grands partis dégoûte la population. Mais grâce à tous les militants qui sont partis sur les routes, parfois pendant des semaines entières, Philippe POUTOU pourra participer, « pour contester le système capitaliste, pour dire qu’il faut qu’on arrête de baisser la tête ». Mais, comme le soulignait Philippe Poutou, « notre candidature tranche avec les mœurs corrompues des candidatEs du système ; "nous devons reprendre nos affaires en main ! Plus les scandales tombent, plus le temps passe, plus on est motivé pour cette campagne ».
Deux départs de campagne : la marche du 19 mars et la grève chez Ford le 20 mars
Evidemment, ce succès donne au NPA un bol d’air pour envisager la suite. Dès dimanche, les militants se rassembleront à Paris à la Marche pour la Justice et la Dignité, de Nation à Bastille : Philippe Poutou l’a rappelé, un des piliers de la campagne sera le combat contre « les préjugés réactionnaires : le sexisme, l’homophobie et tous les racismes ». La marche du 19 mars, à laquelle le NPA a appelé à manifester massivement, sera donc un premier coup d’épée contre le FN et les Républicains qui fond du racisme leur fond de commerce.
Le deuxième coup de lancement sera lundi, à Ford Blanquefort, dans l’usine de P. Poutou : « il y aura une grève dans l’usine où je bosse, parce que dans deux ans, si cela continue comme ça, on a plus de boulot ». Une mobilisation qui va exactement dans le sens de ce que défendent les anticapitalistes à ces élections : « on ne veut pas d’un programme qui donne des promesses dans le vent ; on veut un programme qui prépare les prochaines luttes ». Et évidemment, les questions des licenciements et de la précarité sont au cœur de la nouvelle campagne qui commence.