Le préfet, en fidèle serviteur de la politique de xénophobie et de mépris de Nicolas Sarkozy, s’est mis au diapason des discours sécuritaires et xénophobes du gouvernement. La police a ainsi procédé à l’expulsion d’un bâtiment de l’état inoccupé, à Rennes et réquisitionné par le DAL et les demandeurs d’asile.
Pour eux, c’est l’effroyable retour à la case départ, contraints à errer dans la ville le jour et à dormir dans la rue, dans des conditions absolument indignes d’un État de droit qui se transforme jour après jour en une terre d’insécurité envers les plus faibles et les plus démunis.
Ce racisme et ce déni des droits humains fondamentaux sont devenus désormais la boussole d’un président malade dont le gouvernement s’acharne à démolir les principes les plus élémentaires du droit, en stigmatisant les étrangers, les faibles, et en menant par là une véritable guerre aux pauvres, sans doute pour mieux faire oublier la politique de régression sociale généralisée qui frappe chaque jour un peu plus chacun et chacune d’entre nous.
Que dire des élus PS et PCF de la mairie de Rennes, qui tout en s’indignant de cette expulsion sont incapables de donner un lieu d’hébergement ,ne serait ce qu’à titre humanitaire et qui durant les 10 semaines qu’ont durées l’occupation ne sont jamais venus apporté leur soutien à ces demandeurs d’asile !
Ces demandeurs d’asile sont pourtant, ne l’oublions pas, des citoyens de droit dans un État toujours régi par une constitution et des lois et qui leur doit l’accueil au titre de l’application de la législation européenne, sur l’accueil des réfugiés.
Le NPA 35 exige que le droit d’asile soit appliqué à Rennes comme il doit l’être partout en France, que ces réfugiés reçoivent enfin l’aide, le soutien matériel et la régularisation auxquels ils ont le droit pour vivre dignement parmi nous.
Les militants du NPA se tiendront et participeront, au côté du Dal et des demandeurs d’asile, à toutes les actions qui auront lieu dans les prochains jours.