Le succès du 2 octobre doit permettre de construire la grève générale !
Un projet rejeté massivement
A deux reprises à deux semaines d’écart, près de trois millions de manifestants sont allés battre le pavé pour exiger le retrait du projet de loi sur les retraites, le maintien d’une retraite à 60 ans. Et ce sont des retraites à taux plein que nous devons exiger avec le retour aux 37,5 annuités pour toutes et tous. Les manifestants refusent une réforme injuste, notamment pour les femmes qui seraient les plus pénalisées. Le 23 septembre, de nouveaux secteurs ont rejoint la mobilisation comme la jeunesse et les salariés du privé plus mobilisés qu’auparavant. Au-delà de la réforme des retraites, c’est le gouvernement lui-même qui est rejeté.
Les succès du 7 septembre et du 23 septembre ont redonné confiance aux grévistes qui étaient dans la rue ces jours-là, mais aussi à celles et ceux qui soutiennent la mobilisation mais qui ne peuvent pas faire grève. La manifestation du samedi 2 octobre doit donc être l’occasion pour ces derniers de descendre dans la rue le plus massivement possible afin de franchir une nouvelle étape dans la mobilisation.
Pour gagner, développer la grève
Nous savons tous et toutes que, pour gagner, c’est une véritable confrontation avec le gouvernement qu’il faut engager ! Et cela passe par la grève générale reconductible pour faire céder Sarkozy ! L’intersyndicale, après le 23 septembre, propose comme perspective cette journée de manifestations le samedi 2 octobre et une nouvelle journée de grève le mardi 12 octobre. Pour nous, ce calendrier est tardif. Il aurait dû être plus resserré, plus offensif ! Toutefois, il faut se saisir de ces temps forts pour entraîner dans la mobilisation.
La réussite du 2 octobre est une étape indispensable pour franchir un cap dans la mobilisation ! Et sans attendre le 12 octobre, partout où c’est possible, la reconduction de la grève doit être mise en discussion et décidée si les conditions en sont réunies. Les actions de blocages comme ce fut le cas, il y a quelques jours, au Havre, à la raffinerie de Savoie et dans de nombreux endroits doivent se développer pour montrer notre détermination. Pourquoi, par exemple, ne pas être en grève dès ce mardi 5 octobre, premier jour de débat du projet de loi au Sénat ?
Obtenir le retrait c’est possible. La mobilisation peut encore s’amplifier. Alors on ne lâche rien, on continue en frappant de plus en plus fort, à commencer par la manifestation de ce samedi 2 octobre.
Le 27 septembre.