Sous prétexte de "nouvel équilibre", la ministre chargée de la décentralisation vient d’annoncer l’écrasement des communes et des départements au profit des métropoles géantes (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Rouen...) - voir carte ci jointe - et le franchissement d’un nouveau cap dans l’étranglement financier des collectivités locales : 4,5 milliards d’€ en 3 ans. Elle y a mis les formes mais voici le véritable sens de sa position : "débrouillez-vous comme vous voulez, en particulier pour financer la réforme Peillon des rythmes scolaires ! On va juste vous donner un coup de pouce en repoussant l’acte III de la décentralisation à après les municipales, comme ça vous serez moins gênés pour augmenter les impôts".
Le gouvernement a besoin d’argent pour faire les 20 milliards de cadeaux promis au grand patronat"...qui continue à licencier à tour de bras ! Donc, la perspective des prochains élus locaux, c’est la gestion de restrictions massives et de hausses de tarifs dans les services municipaux, départementaux….
Décidément, l’axe des prochaines municipales ne peut être que construire une opposition de gauche, des listes totalement indépendantes du PS et regrouper celles et ceux qui ne sont pas prêts à accepter de Hollande ce qu’ils refusaient de Sarkozy.