Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) L’anticapitaliste - Ille et Vilaine (35)
  • Conférence retraites du 9 juin - Compte rendu

    Plus de 100 personnes ont participé, le 9 Juin, salle de la Cité à Rennes, à la conférence appelée par une douzaine d’associations, syndicats et partis, dont le NPA ; une rencontre de militant/es pour préparer les prochaines batailles.

    Intervention de Yves au nom du NPA

    La journée du 27 mai a été réussi , maintenant la bataille pour les retraites est à la croisée des chemins.
    Les collectifs unitaires qui se constituent partout comme à Rennes, sont la voie pour construire le puissant mouvement d’ensemble qui permettra de gagner.

    Les détails de la réforme des retraites sera annoncé le 15 juin.
    Mais le gouvernement a déjà proclamé la fin de l’âge légal de départ à 60 ans et son report à 62, 63 ans voire plus.

    Il confirme que la prétendue concertation n’est que du flan pour endormir l’ensemble du mouvement ouvrier et qu’il a fermement décidé de faire payer la facture de la crise à la majorité de la population.

    La réforme des retraites fait partie d’un vaste plan d’austérité qui consiste à nous faire travailler plus longtemps.

    Nous savons que l’épreuve de force est engagée. du côté du Medef, du gouvernement et de l’UMP.

    Malheureusement, en face, les salariés, les chômeurs, les retraités et les jeunes sont loin d’être en ordre de bataille.
    La journée de grève et de manifestation du 27 mai a été réussie. La grève a été bien suivie en général et les manifestations plus nombreuses que le 1er Mai, avec un apport significatif des secteurs du privé

    Mais des doutes sont apparus sur la possibilité de faire reculer le gouvernement et des questions sont posées sur les suites.

    Des questions se posent sur la volonté des directions des grandes organisations syndicales d’organiser véritablement la résistance à la hauteur de la guerre sociale engagée non seulement en France mais à l’échelle de l’Europe contre les retraites, les salaires et les droits sociaux.

    Des centaines de militantes et militants d’origines diverses, syndicales, associatives ou politiques, se mettent à agir ensemble, à distribuer des tracts, coller des affiches, discuter, convaincre, organiser des débats, des meetings, à militer contre la destruction du droit à la retraite. Ce réseau s’étend et prend de l’ampleur.

    Patronat et gouvernement veulent nous imposer une société qu’on peut résumer en trois slogans :
    « travailler plus pour gagner moins »,
    « malheur aux pauvres, aux plus âgés, aux plus usés »,
    « jeunes, abandonnez tout espoir »
    .

    La construction d’une mobilisation générale qui prenne à contre-pied leur modèle de société est à l’ordre du jour. Il est clair qu’une seule journée de mobilisation ne suffira pas.

    Il faut trouver le chemin des convergences et des luttes. Comme nous l’avions fait contre le Contrat première embauche (CPE).

    Le travail de mobilisation à la base peut changer le rapport de forces, réchauffer le climat dans les entreprises, dans les quartiers, dans la jeunesse et convaincre qu’on peut se battre et gagner. Il faut aussi que cette résistance se voie, s’entende et se mesure dans la rue et sur les lieux de travail.

    Nous proposons l’organisation d’un grand meeting départemental en début septembre avec nos porte parole nationaux respectifs.

    Au lieu de sauter de journée en journée – une nouvelle journée de mobilisation est annoncée par les organisations syndicales le 24 juin – un puissant mouvement de grèves et de manifestations doit être construit pour faire reculer ce gouvernement.

    Une démonstration de force dans une énorme manifestation nationale serait aussi un pas dans ce sens.

    Aujourd’hui, il y a deux possibilités : soit Sarkozy passe en force et, comme l’a fait Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, casse le mouvement social pour des années, soit il se prend un retour de boomerang grâce à une large mobilisation populaire. La partie reste ouverte
    A nous de jouer

    Le 24 juin ne peut pas être un échec

    POUR LE MAINTIEN DES RETRAITES A 6OANS

    A 55 ANS POUR CEUX ET CELLES EFFECTUANT DES TRAVAUX PENIBLES

    APRES 37, 5 ANNUITES DE COTISATION

    AVEC AU MOINS 75% DE SON DERNIER SALAIRE