Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) L’anticapitaliste - Ille et Vilaine (35)
  • Manifestation mardi 31 mai à Rennes contre la loi travail !

    Dans le cadre du mouvement pour le retrait de la loi travail et pour
    exprimer notre soutien aux camarades interpellés, condamnés, sous
    contrôle judiciaire ou incarcérés, l’Assemblé Générale
    Interprofessionnelle de Rennes, appelle à une manifestation mardi 31 mai
    à 12 h à Rennes au départ de la PLACE DE BRETAGNE.

    Nous invitons toutes les organisations syndicales et politiques,
    collectifs et personnes investies dans la lutte contre la loi travail et
    contre la criminalisation du mouvement social, à rejoindre cette
    manifestation.

    L’AG Interpro prévue mardi à 17h30 aura lieu à proximité du Thabor, RDV
    devant l’église St Melaine à l’entrée du parc

    Et maintenant envoyons Valls’er la loi travail et son gouvernement !

    Par centaines de milliers, plus nombreux et plus combatives que ces dernières semaines, les manifestations de ce jeudi 26 mai pour le retrait de la loi travail ont été un succès. Elles montrent que le rapport de force est en train de s’inverser, mettant en difficulté un gouvernement et une prétendue majorité au sein de laquelle les premières fractures apparaissent…

    Aux abois, pour faire taire ce mouvement, depuis plusieurs semaines, Valls et son gouvernement auront tout utilisé, du coup de force institutionnel avec le 49-3 à la répression et aux provocations policières pour diviser les opposantEs, en passant par les mesures d’exception avec les interdictions de manifester… Et dernièrement, les interventions des forces de l’« ordre » pour dégager les barrages autour des raffineries et dépôts de carburant sont bien la seule - et vaine - réponse que donne le gouvernement à notre mobilisation.

    Bloquer l’économie, étendre la grève

    Depuis la fin de la semaine dernière, de la Normandie aux Bouches-du-Rhône, les blocages des zones industrielles et en particulier des dépôts de carburants se sont multipliés. Le gouvernement a donc envoyé les flics pour casser les piquets… La réponse ne s’est faite pas attendre : suite aux décisions des AG, les principales raffineries du pays se sont mises en grève. Un nouveau pas dans l’affrontement est franchi, amplifié par les manifestations de jeudi dernier.

    Les salariéEs des raffineries ne doivent pas rester seuls. Le blocage et la grève des raffineries peuvent être un point d’appui pour le développement de la mobilisation de l’ensemble des salariéEs du privé comme du public. Nous devons saisir cette occasion. Dénoncée par le patronat, l’extension de la grève à d’autres secteurs est redoutée par le gouvernement qui essaie de l’éviter en tentant de rassurer les routiers sur le paiement des heures supplémentaires ou les cheminots sur la pérennité de leur accord d’entreprise…

    Faire chuter ce gouvernement et sa loi

    Depuis deux mois, la lutte contre le projet de loi travail n’en finit pas de rebondir, et pour le gouvernement c’est déjà un premier échec. Le calendrier de l’intersyndicale fixe des rendez-vous interprofessionnels dont une journée de grève avec une manifestation nationale à Paris le mardi 14 juin, jour du début du débat au Sénat. Cela ne suffira pas à gagner. Amplifier la mobilisation, faire grève, rejoindre les blocages, allier radicalité et souci d’élargir restent une nécessité.

    Comme le montre de façon constante les sondages, le refus de la loi travail est massif, ultra-majoritaire parmi la population et la jeunesse. L’utilisation du 49-3 au Parlement a montré l’incapacité du gouvernement à obtenir les votes des députés de sa propre majorité, ce qui ne fait qu’accentuer son illégitimité. Pratiquant une véritable fuite en avant incarnée par un Valls toujours droit dans ses bottes, ce gouvernement est plus discrédité que jamais. Et en haut, ça se divise, comme en témoigne la cacophonie autour de la réécriture possible de l’article 2.

    La crise politique s’étend, car le sentiment est largement partagé qu’« ils ne nous représentent pas ». Une autre légitimité, celle de la rue, des places, des exploitéEs et des oppriméEs mobilisés, se construit, pour imposer le retrait de la loi travail et le départ de Valls et de son gouvernement.

    NPA - Montreuil le 27-05-16