Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) L’anticapitaliste - Ille et Vilaine (35)
  • Manifestation mercredi 09 mars - 12h Parlement, Rennes - REPRENDRE LA RUE... POUR LE DROIT DU TRAVAIL !

    Le NPA Rennes appelle à rejoindre massivement la manifestation contre le projet de loi El-Khomri mercredi 09 mars à 12H place du Parlement de Bretagne à Rennes !

    Évènement facebook annonçant la manifestation :
    https://www.facebook.com/events/1573992576255818/

    LE 9 MARS, REPRENDRE LA RUE... POUR LE DROIT DU TRAVAIL !

    Le patronat et la droite osaient à peine en rêver. Avec le projet de Loi « Travail », le gouvernement se propose de liquider plus d’un siècle de droits des salariéEs, conquis souvent de haute lutte. Le Code du travail ne serait plus censé être protecteur des salariéEs mais placerait sur un plan d’égalité le « bon fonctionnement de l’entreprise » et les libertés fondamentales des salariés.
    Le temps de travail, première cible du Code du travail « socialiste » :
    - La durée journalière de travail pourrait passer de 10h à 12h et de 46h à 48h pour la semaine ; le temps de repos quotidien minimum de 11h pourrait être fractionné, les astreintes effectuées sur le temps de repos
    - les apprentis pourraient travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine (8h et 35h aujourd’hui)
    - afin de neutraliser le déclenchement des heures supplémentaires le temps de travail pourrait être calculé sur 3 ans ; la diminution de la rémunération des heures supplémentaires jusqu’à 10% deviendrait possible dans toutes les entreprises
    Même le nombre de jours pour congés spéciaux comme celui consécutif au décès d’un proche ne serait plus garanti par la loi.
    Un seul objectif : la sauvegarde les profits
    - des accords permettant d’augmenter le temps de travail des salariés sans contrepartie deviendraient possibles même en l’absence totale de difficultés économiques
    - des accords permettant licenciements et baisse des rémunérations pourraient être conclus en cas de difficultés économiques temporaires de l’entreprise, limitées à la France et à une seule entreprise d’un groupe
    - en cas de refus de modification du contrat de travail, conséquence de tels accords, les salariéEs seraient licenciéEs pour motif personnel, sans possibilité d’en contester la cause réelle ;
    - les indemnités prud’homales seraient plafonnées à 15 mois de salaires pour licenciement illicite (!) ôtant toute possibilité aux juges d’apprécier la réalité du préjudice subi.
    Si beaucoup des dispositions envisagées existent déjà, la nouveauté et le danger résident dans le fait que, hormis pour quelques règles élémentaires, les accords d’entreprise peuvent revoir à la baisse tout ce que prévoit le Code. De plus la validation de tels accords sera possible par référendum même si les syndicats représentant 70 % des salariéEs s’y opposent.
    Une attaque frontale qui impose une riposte immédiate
    Au total, il s’agit d’un droit du travail où la règle est la liberté totale pour les employeurs avec des salariéEs « libres » de leurs choix avec un revolver sur la tempe et des syndicats mis hors jeu.
    Unitaire, rapide, regroupant partis, syndicats, associations, organisations de chômeurs/euses, la riposte du monde du travail doit être à la hauteur : dans la rue et par la grève. Partout, dans les services, les entreprises, les universités, les lycées, nous devons tenir des AG pour dénoncer ce projet et préparer l’action.
    Une pétition en ligne a recueilli plus de 750 000 signatures ! Une manif « FaceBook » se prépare pour le 9 mars (à Rennes à midi au parlement de Bretagne). Les organisations de jeunes appellent à engager la riposte le même jour, pour le retrait immédiat du projet.
    Toutes ces démarches peuvent et doivent fusionner pour construire un vaste mouvement majoritaire contre la loi-travail, comme contre le CPE il y a dix ans !

    Ne nous laissons pas endormir par les 15 jours de report annoncé par Valls : le dialogue social n’existe pas, certaines organisations syndicales vont s’en servir pour négocier quelques lignes, mais seule la mobilisation de toutes et tous nous permettra de mettre à bas ce projet de loi antisocial.