Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) L’anticapitaliste - Ille et Vilaine (35)
  • Rennes : Nouvelle manifestation de soutien au peuple grec : NON A L’AUSTERITE ! Mercredi 1er juillet à 18H place de la mairie à Rennes !

    A Rennes, le rassemblement place de la mairie a réuni une centaine de personnes, continuons et amplifions la mobilisation. SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC !

    Le NPA Rennes a appelé à manifester mercredi 1er juillet à 18h place de la mairie à Rennes contre l’austérité et en soutien au peuple grec !

    La Troïka vient d’être contrée dans sa politique réactionnaire : après des mois de tractations, le gouvernement Tsipras a fini par rejeter le plan d’austérité sans limites que voulaient lui imposer les dirigeants de l’Union européenne et du FMI avant le 30 juin. Le débat d’appréciation sur ces tractations est important.

    Mais l’essentiel, c’est que le référendum décidé pour le 5 juillet peut être l’occasion d’un large désaveu populaire des politiques d’austérité : Merkel, Hollande, Junker et Lagarde veulent pousser le peuple grec à plus de misère et de chômage.

    L’accord proposé par la Troïka doit être massivement rejeté et les populations qui dans toute l’Europe subissent aussi les coups des dirigeants européens doivent être solidaires des Grecs qui refusent l’austérité.

    C’est pour cela que le NPA participera et appelle largement à participer à la manifestation du mercredi 1er juillet, RDV 18H place de la mairie à Rennes !

    Vive la lutte du peuple grec !
    Vive la solidarité internationale !

    Tract du NPA Rennes distribué avant et pendant le rassemblement :

    Contre la troïka des capitalistes et des banquiers, Avec le peuple grec et tous les peuples d’Europe  !
    Depuis la victoire électorale de Syriza en Grèce le 25 janvier 2015, la Troïka (Union Européenn, -Banque Centrale Européenne, Fond Monétaire International) a usé d’une brutalité inouïe pour mettre à genoux le nouveau gouvernement. Après l’annonce par Tsipras d’un référendum le 5 juillet prochain pour refuser un nouveau « mémorandum » comme ceux qui ont ruiné la Grèce depuis 6 ans, la Troïka voit s’éloigner le scénario qu’elle attendait et qu’elle avait soigneusement préparé : la capitulation du gouvernement et l’humiliation du peuple grec. 
    Un coup d’Etat financier
    Pourtant, soumis à un étranglement par le système financier international, le gouvernement grec a effectué des reculs considérables par rapport au programme sur lequel il a été élu (rétablissement du salaire minimum à son niveau antérieur, des conventions collectives...) Malgré cela, les représentants de la finance sont restés inflexibles : la dette, même insoutenable, doit être remboursée, les restes d’acquis sociaux démantelés, le marché du travail dérégulé, les salaires et les retraites encore réduits, la TVA augmentée, les biens publics privatisés....
    Et tant pis pour les grecs s’il leur est impossible d’investir pour relancer une économie ruinée par les violentes coupes dans le pouvoir d’achat. En effet, ils n’ont pas d’autre choix que de consacrer toutes leurs économies budgétaires à rembourser la dette et ses intérêts...

    Comment en est-on arrivé là ?
    A ceux qui disent sur le ton de l’évidence, que quand on emprunte, il faut rembourser, il faut rappeler que jusqu’en 2007 la dette grecque était à un niveau comparable à celui d’autres pays occidentaux. Elle était liée en majeure partie au fait que les riches, l’Eglise, les entreprises, protégés par les gouvernements successifs, ne payent pas leurs impôts. Puis la dette a augmenté au moment de la crise de 2008 quand les Etats ont dû assurer le sauvetage des banques.
    Enfin, le remède proposé par la Troïka, l’octroi de plans d’ « aide » assortis de tauxd’intérêt très élevés et conditionnés à des politiques d’austérité brutale, a fait exploser ce qu’elle prétendait soulager. En effet, ces politiques ont plongé la Grèce dans la récession, rendant impossible pendant des années tout retour à un équilibre budgétaire, et nécessitant toujours plus d’endettement à l’égard des créanciers. Les prêts successifs ont permis le sauvetage des banques et n’ont pas été employés à améliorer les conditions de vie du peuple grec.
    En fait, les créanciers, non contents d’être responsable d’une catastrophe sociale et humanitaire, se sont enrichis depuis cinq ans sur le dos des classes populaires surexploitées à l’extrême : ceux qui critiquent les grecs accepteraient-ils de gagner 580 euros (le salaire minimum aujourd’hui) pour travailler 48 heures par semaine ? Pourquoi les Grecs devraient-ils continuer à payer pour les « erreurs » passées de leurs gouvernements irresponsables, complices des banquiers européens avides d’argent facile et de biens publics grecs vendus pour une bouchée de pain ?
     
    Contre la dette, pour la démocratie !
    Les financiers et les Etats qui les servent redoutent comme la peste toute contagion de la résistance à l’austérité dans d’autres pays de l’Union européenne. Ils sont engagés dans une offensive politique pour tenter d’étouffer la révolte, d’imposer ce mensonge selon lequel il n’y aurait pas d’autre politique possible que la leur. Il faudrait s’incliner, dire oui, sinon ce serait la catastrophe. Hollande et Valls en France n’ont pas d’autre discours et l’esprit de leurs politiques d’austérité salariale, de casse du code du travail, pour moins brutales qu’elles soient, est le même que celui des politiques imposées en Grèce.
    Pourtant, il y a une autre politique possible, celle que nous pourrons imposer en prenant nos affaires en main. Il est possible d’annuler cette dette indigne, injuste et insoutenable, de conquérir le droit de décider et de contrôler la marche de la société, par en bas. Nous le dirons en nous mobilisant avec le peuple grec, contre la Troïka et contre ceux qui la relaient en France, Hollande et Valls. La lutte des travailleurs et du peuple grecs est la nôtre.