Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) L’anticapitaliste - Ille et Vilaine (35)
  • Rennes : réunion publique de rentrée du NPA

    Mardi 15 septembre 2020 de 18:30 à 21:30
    Le Papier Timbré
    39, rue de Dinan - Rennes

    Déconfinons nos colères -
    Le NPA Rennes vous convie le mardi 15 septembre à 18h30 au Papier Timbré pour faire sa rentrée militante, échanger sur la situation sociale et politique, les potentialités de la période, les tâches du mouvement social et des militantEs anticapitalistes !
    L’été n’a pas été une trêve militante pour autant : mobilisation contre les violences policières, en soutien aux exilé-e-s, contre les projets de licenciements en Bretagne (Fonderies de Caudan, Hop à Morlaix, Nokia...)....
    Alors, en cette rentrée exceptionnelle, il est encore plus temps d’échanger autour d’un verre, pour construire les résistances (mais aussi les utopies) de demain !
    [MASQUE OBLIGATOIRE POUR LES DÉPLACEMENTS DANS LE BAR]

    Rentrée sociale : imposons nos urgences sanitaires, économiques et antiracistes !

    Pour organiser une rentrée « presque normale », c’est-à-dire les enfants à l’école, les parents au boulot, les privéEs d’emploi contraints d’accepter ce qu’on leur propose, la seule mesure sanitaire prise par le gouvernement est d’imposer les masques à peu près partout...
    Notre santé, pas leurs profits !
    Masques obligatoires, mais payants, même pour les enfants à l’école, tout en brandissant la double menace des amendes et de la possibilité de confinements partiels... La politique de santé publique de ce gouvernement, c’est de faire retomber la responsabilité intégrale sur chaque personne individuellement. Si le masque est obligatoire, il doit être gratuit et adapté aux besoins des activités sociales.
    Cette crise nous a durement rappelé l’importance de défendre nos services publics, gratuits et accessibles à toutes (santé, éducation, transports collectifs, production et distribution de l’énergie…). Au lieu de ça, le gouvernement déverse des milliards pour aider des entreprises prétendument en difficulté et pour financer le chômage partiel et les licenciements.
    Interdire les licenciements, c’est aussi former et embaucher dans les services publics les salariéEs que leurs employeurs veulent mettre au chômage. C’est imposer la diminution du temps de travail pour partager le travail entre toutes et tous.
    Déconfinons nos colères !
    Face à la crise sanitaire et la crise économique, les plus fragiles paient le prix le plus fort. Les premierEs touchéEs par la pandémie sont les habitantEs des quartiers populaires, les premierEs licenciéEs sont les salariéEs en contrats précaires, à temps partiel, voire non déclarés. A cela s’ajoute la violence et la répression de ce gouvernement autoritaire qui tape d’abord dans les milieux populaires et sur celles et ceux qui relèvent la tête. Enfin, pour joindre le geste à la parole, ils accompagnent cette violence d’un discours culpabilisateur et accusateur issu de l’extrême droite : « l’ensauvagement » repris sans complexe par Darmanin, Castex et Cie.
    Soyons prêts à lutter touTEs ensemble en cette rentrée : dans la rue le samedi 12 septembre avec les Gilets jaunes, et en grève le jeudi 17 septembre comme premier rendez-vous de lutte contre la politique du gouvernement Macron-Castex.
    Il faudra également être massivement dans la rue le 17 octobre pour la régularisation des sans-papiers, et la liberté de circulation alors que chaque jour des centaines de migrantEs mettent leur vie en jeu en Méditerranée ou dans la Manche.
    En cette rentrée, le port du masque est nécessaire mais cela ne nous fera pas taire !