Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • Un nouvel aéroport ? Ni ici, ni ailleurs !

    Des générations entières ont été déracinées au prétexte de projets « d’aménagements ».
    Ça suffit, nous ne les laisserons pas faire !

    Le 24 mars à Nantes, affirmons ensemble notre détermination à stopper l’un d’entre eux : le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.

    Des mouvements de résistance existent partout contre : l’extraction des gaz de schiste, la construction d’une centrale à gaz à Brest, d’une ligne THT dans le Cotentin, d’une ligne TGV en Val de Suze (Italie), d’une autoroute en forêt de Khimki (Russie), l’installation d’une mine d’or à Rosa Montana (Roumanie)...
    La convergence des luttes s’organise.

    Ces projets servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes …) n’ont pas suffit à faire taire les oppositions.

    Concernant l’aéroport, une lubie de Jean-Marc Ayrault, l’État en a confié la réalisation ainsi que la gestion pour 55 ans à la multinationale Vinci. Alors que des plans de rigueur sont à l’oeuvre, les décideurs sont capables d’assumer un discours sur l’austérité tout en conduisant ce projet au coût délirant.

    Depuis plus de 40 ans, une épée de Damoclès.

    Dès la première heure, la mobilisation paysanne.
    En 2000, le PS ressort le projet des cartons. Associations, mouvements politiques et divers collectifs se sont organisés pour s’y opposer.
    Information, rassemblements, perturbation des études préliminaires, recours juridiques, études indépendantes, occupation de maisons et de terres sur la zone menacées, pression sur les décideurs et les entreprises impliquées, la lutte déterminée des opposant-e-s revêt des pratiques différentes unies dans UN SEUL BUT : L’ARRET DU PROJET.

    La construction n’a pas commencé et ne commencera pas !

    Vinci planifie, l’État exécute mais devra vider la zone (expulsions, expropriations) avant le début des travaux. La répression est forte. Elle vise à intimider les habitant-e-s et diviser les opposant-e-s. Le mouvement collectif de révolte s’intensifie face l’aveuglement et à la surdité des porteurs du projet.
    Nous vous invitons à vous y engager.

    SOYONS NOMBREUX-SES SUR LE TERRAIN
    Pour empêcher la destruction des lieux de vie, des terres agricoles, des espaces sauvages

    LE 24 MARS À NANTES
    MANIFESTONS NOTRE OPPOSITION À CE PROJET
    ET EXIGEONS SON ARRÊT IMMÉDIAT