Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • Échos de la mobilisation du 9 mars

    Toutes les infos sur la mobilisation du 09 mars, à consulter également ici : https://npa2009.org/actualite/entreprises/echos-de-la-mobilisation-du-9-mars

    Alsace & Lorraine

    Metz

    L’Ag étudiante a rassemblé 200 à 300 personne mais n’a vraiment pas bien fonctionné : bordel, deux alarmes à incendie...

    Deux rdv de départ de manif qui se sont plus ou moins rejoins l’intersyndicale, imposant aux jeunes un espace ridiculement grand entre les deux cortèges. Au total 3000-3500.

    Premier départ de la fac à l’appel des organisations jeunes et syndicats. Deuxième de l’autre bout de la ville appel cnt qui avait donner le premier rdv et avait refusé de le retirer. Leur cortège à part plusieurs centaines.

    Un peu tous les secteurs. Ca depassait les equipes militantes. Mais la participants venaient de toutes les boites mais plutôt par petit groupes. Pas de cortège cheminot mais les cheminots étaient assez nombreux.

    Niveau jeunes des lycées ont débrayé ainsi que les étudiants en travail social et en IFSI.

    Strasbourg

    Deux AG se sont tenues sur le campus ce matin qui ont réuni 300 personnes, lycéen-ne-s, étudiant-e-s et personnels de l’université. La plus massive a eu lieu à 10h avec près de 250 personnes l’autre ayant principalement réuni les salarié-e-s de l’université à midi. Par rapport à la première AG de la semaine dernière, on a triplé le nombre de présents, ce qui est encourageant. Ont pu être mis en place un vote unanime sur le retrait pur et simple de la loi (repris par l’AG de midi), un appel à une nouvelle journée de mobilisation le 17 mars (également voté par l’AG de midi), un rendez-vous unitaire pour une AG le mardi 15 mars à midi sur l’université, une coordination avec les lycéen-ne-s présents à l’AG (4 établissements représentés sur la ville ce qui est très bien pour un début alors qu’aucun bahut n’a bougé depuis longtemps), un groupe de travail commun pour produire un matériel de diff commun (les présents à l’intérieur vont du MJS à VP), un rendez-vous (flou) à se retrouver dès demain pour continuer le travail de mobilisation.

    Pour finir, départ à une centaine du campus vers Place Kléber (arrivée à 200 environ après être passés devant des lycées) où la manifestation a été très suivie (5 000 personnes selon les médias locaux, peut-être plus) avec beaucoup de jeunes, ce qui très positif. La CGT a très fortement mobilisé.

    A Strasbourg, on a recensé 5 000 personnes, étudiants, lycéens, syndicats et partis politiques divers (PG, NPA, EELV, MJS, des “totos”, AL, Ensemble, etc.). Les camarades députés européens d’Anticapitalistas étaient également présents.

    Auvergne

    Clermont-Ferrand

    Une AG a eu lieu le 8 mars à la Fac, rassemblant 100 personnes. Une réunion publique aura lieu par l’intersyndicale le 16 mars.

    La manifestation était composée aux trois quart de la CGT, plus FO, Solidaires, FSU quasi inexistant, SAF et quelques CFTC. Les partis politiques présents étaient Ensemble, PCF, PCM, PG, NPA, LO, MRC. Il y avait égalemett Attac, Mncp, chomactif.

    Très belle manifestation sur Clermont-Ferrand, nous étions environ 8000 personnes à manifester dont 1500 étudiants contre la loi El Komri. Des prises de paroles, UNEF, CGT, FO, SOLIDAIRE, FSU, lycée, chômeurs et précaires.

    A mi-parcours l’UNEF a fait une prise de parole pour appeler une AG à 16h.

    Deux lycées était bloqués Sidoine Appolinaire (800 ce matin au début et 100 ensuite et Lafayette. Il se propose de reconduire demain et après demain.

    Une assemblée générale des étudiants a eu lieu ce mercredi à la fac de lettres. 130 personnes étaient présentes au plus fort moment, une dizaine de "pas étudiants ni lycéens".

    Il y a eu un vote pour la désignation de la Tribune. Une vraiment très belle AG où les gens étaient contents d’être là et d’avoir réussi un beau truc. Une très grande écoute avec des interventions d’étudiants, de lycéens, d’étudiants-salariés racontant leurs galères. Vraiment un beau moment.

    Le ton dominant des interventions était qu’avec cette réforme la jeunesse d’aujourd’hui en prend pour toute la vie et que cela n’est pas possible. Des belles choses aussi sur l’aspect intergénérationnel de la bagarre.

    La plupart des interventions ont insisté sur le fait qu’il fallait continuer tout de suite et qu’il ne fallait pas attendre le 31 mars. Des hourras et aucune contestation là dessus dans la salle.

    Intervention explicative de Guillaume Comptour jeune inspecteur du travail qui en 2006 participait au mouvement contre le CPE et aujourd’hui syndicaliste à la CGT.

    Le lycéen de Lafayette qui est intervenu très bien en fin de manif a pris la parole pour insister sur les blocages dans les lycées pour demain, après demain et encore... Il a beaucoup insisté sur les portiques électroniques dans les lycées (ils vont en avoir un à Lafayette). C’est annexe par rapport au texte du gouvernement mais je crois que cela est important de mener le combat contre cette surveillance accrue dans les lycées. Plusieurs étuidants ont aussi souligné l’importance de cette bagarre.

    Plusieurs propositions ont été soumises au vote de l’AG où tous les “vieux” ont bien fait attention de ne pas participer au vote.

    Participation à la manif des retraités le 10 mars et au rassemblement du 12 contre l’état d’urgence voté à l’unanimité, désignation de délégués pour une coordination nationale étudiant pour construire la grève générale des universités, mise en place d’un comité de mobilisation locale étudiants-lycéens.

    Le 15, une réunion d’info est organisée à la fac pour expliquer le contenu de la loi, le 16 AG à la fac, le 17 mars nouvelle manifestation à Clermont-Fd. Adopté à la quasi unanimité sous les hourras

    Dénonciation des violences policières à Nantes et Lyon à une très large majorité.

    Aquitaine

    Bordeaux

    Une grosse et chouette manifestation. Nous étions à coup sûr plus de 10 000 (9500 selon la préfecture). Beaucoup de jeunes, lycéens, étudiants mais pas seulement. Ils ont pris la tête du cortège avec la banderole de celles et ceux qui avaient pris l’initiative de la manif du 9 mars “#on vaut plus que ça". Cela a donné lieu à un petit bras de fer avec les dirigeants syndicaux qui auraient bien aimé prendre la tête avec la banderole intersyndicale. Le long parcours de la manif s’est très bien passé, dans une bonne ambiance, dynamique, on a bien senti le souffle de la jeunesse, comme une bouffée d’air. D’ailleurs les jeunes étaient un peu partout dans le cortège, comme s’ils ne savaient pas où se mettre. Ça change des cortèges syndicaux routiniers où tout est bien rangé dans l’ordre. Même le cortège ford au début était composé de collègues puis au fur et à mesure le mélange s’est fait avec d’autres salariés, avec des jeunes.

    Il n’y avait pas forcément des slogans partout. Dans le cortège il y avait beaucoup de non militants, de gens qui avaient perdu l’habitude de manifester, des retrouvailles en quelque sorte. Pour le cortège Ford, nous avons retrouvé nos collègues anciens habitués en 2003, 2010... On a retrouvé des retraités par revus depuis leur départ. Cette manif est bien un événement à tous les niveaux. Elle a fait beaucoup de bien, elle crée un début de dynamique, elle redonne un espoir. En même temps on voit bien les difficultés, notamment du côté des chefs syndicaux pas aussi sensibles que nous à l’esprit contestataire de la journée, des chefs syndicaux méfiants à l’égard de la jeunesse.

    A noter que l’AG prévue par les jeunes dans la foulée de la manif a été perturbée. Les CRS ont empêché l’entrée dans les locaux de la fac place de la Victoire. Du coup elle a quand même eu lieu plus loin mais avec moins de monde évidemment.

    Une chose est sûre : nous avons énormément de discussions pour les jours qui viennent, entre militants syndicaux et politiques et entre collègues. La question du tous ensemble avec la jeunesse, avec toutes les composantes de la population est posée. La question aussi que l’enjeu de la mobilisation actuelle va bien au delà du retrait du projet El Kohmri, qu’il est peut être possible de régler nos comptes (et ils sont nombreux) avec le gouvernement.

    Bayonne

    3 600 personnes étaient présentes à la manif à 11h. C’est très bien lorsqu’on sait qu’elle a été décidée in extremis. Par les cheminots et notre Collectif1 d’abord, ce qui a poussé l’ULCGT dans un premier temps à donner un préavis de grève (c’était pas gagné) puis à appeler avant hier à la manif à 11h (à l’origine l’appel était simplement pour un rassemblement à 12h30 sous préf). Très peu de jeunes, cependant 2 lycéennes du lycée Cassin sont venues à l’AG et y ont activement participé, ce qui est très positif pour la suite.

    Une AG a été appelée par le collectif à 14h : entre 70 et 80 présents. Les syndicats du collectif étaient là : Solidaires et LAB (syndicat abertzale) bien sûr, mais aussi les sections CGT cheminots, hôpital et territoriaux Biarritz. L’AG était combative, avec la volonté de ne pas attendre le 31 l’arme au pied. Différentes actions ont été proposées (distribution de tracts dans les entreprises, lycées et facs, à la population, affichage, participer aux journées d’action nationale s’il y a quelque chose le 17 avec les jeunes, le 22 dans Fonction publique, appel à la grève et une action le 24, jour de la présentation en conseil des ministres, rassemblement le samedi 19 puis aller au marché et distribuer des tracts etc) et préparer le 31 et la suite avec reconduction indispensable.

    Une nouvelle réunion aura lieu à la Bourse du Travail vendredi à 18h pour fixer une feuille de route jusqu’au 31 en tenant compte de ce qui aura été décidé au niveau national.

    Bourgogne et Franche-Comté

    Auxerre

    Une belle réussite ! Au moins 500 personnes étaient présentes. Plusieurs boîtes étaient en grève et des ouvriers étaient dans le cortège, les cheminots également, des précaires (nombreux), et des lycéen-nes (au moins une centaine). CGT , FO, Sud, Solidaire, UNSA étaient bien présents et ont bien motivé et galvanisé la foule.

    Au départ la le rassemblement devait resté statique, mais sous la pression des jeunes, il est parti en défilé dans quelques rues et sur quelques places. Ca criait fort les slogans !

    Le plus important étant la présence de lycéen-nes de 3 établissements d’Auxerre (le plus gros de la troupe venant du lycée de Thomas. 2 autres lycées étaient représentés par des jeunes venus spontanément ou ayant entendu parler de ce qui se passait sur le lycée où est Thomas).

    Reportage d’une télé locale (voir à 11 minutes).

    Sens (89)

    Jusqu’à 700 manifestants, ce qui n’est pas mal pour Sens. Surtout CGT, peu de FSU et autres, et peu de lycéens.

    Des slogans radicaux au micro : “C’est pas les immigrés, c’est pas les ouvriers, c’est le capital, qu’il faut virer”. Après la manif, nous avons préparé la manif du 31 contre la loi travail (itinéraire plus ouvrier, blocage...).

    Besançon

    Au moins 3500 manifestants sont venu affirmer leur rejet de la loi El Khomri. C’est donc la plus importante manifestation à Besançon depuis le début du mandat de Hollande.

    La journée a commencé par une AG à la fac avec 150 étudiants.

    Les lycéens se sont eux aussi bien mobilisés pour la manif de l’après midi, représentant avec les étudiants un tiers de la manifestation, certainement la partie la plus dynamique.

    Seul regret, les flics ont refusé aux jeunes qui ouvraient la manif leur parcours qui devait à l’origine bloquer la circulation du tram.

    Cette journée a redonné la pêche à tout le monde, on a pu sentir l’envie de se battre, de prolonger le mouvement, si possible sans attendre le 31 mars. Les organisations de jeunesse continuent de s’organiser et préparent d’ors et déjà la suite.

    Dijon

    Bonne manifestation : 2500 (nombreux lycéens, moins d’étudiants, environ mille salariés – CGT surtout, FO, Solidaires, FSU dérisoire). Cortège LO, autocollants LO distribués largement, quelques PC, autres FDG peu nombreux). Ensuite montée de la manif en fac, la majo des syndicats de salariés est restée dans la rue.

    Et en Fac, grande confusion : appels à se diriger vers des amphis différents (les anar ayant l’objectif d’occuper l’amphi “traditionnel” fermé par l’administration et des vigiles), L’administration a proposé au final un amphi isolé pour éviter un blocage de la Fac de Lettres, d’où balade d’amphi en amphi, au final on a perdu une partie des troupes restantes.

    450 au début dans un amphi de la Fac de Lettres, 70 quand on est parti.

    Débat confus, entre ceux qui n’avaient qu’une idée le blocage (pas mal de non étudiants), et ceux qui voulaient élargir la mobilisation, LO proposant d’aller parler aux salariés d’entreprises. Au final, décision d’occuper l’amphi et de se revoir demain pour préparer de nouvelles AG.

    Lons-Le-Saunier

    400 manifestantEs.

    Dole

    600 manifestantEs.

    Bretagne

    (On a mis Rennes en Bretagne et Nantes en Pays-de-la-Loire pour simplifier…)

    Finistère

    Prés de 9000 manifestants en Finistère, ce qui est pas mal pour un début.

    Plus de 4000 à Brest, prés d’un millier à Quimperlé, 600 à Morlaix, une centaine de lycéens à Carhaix et prés de 2000 à Quimper mais avec peu de jeunes (150 à 200 lycéens et étudiants).

    A Quimper cortége trés malangé avec bien sûr une majorité cgtiste. mais aussi pas mal de SUD et un peu FO, CNT et quelques membres du collectif antifa.

    Aprés la manif les jeunes lycéens et d’autres ont voulu poursuivre en bloquant un peu la circulation.

    Rennes

    Hier, mardi 8 mars, s’est tenue une AG rassemblant 400/450 personnes à l’université Rennes 2, après une AG lundi midi regroupant plus de 150 personnes à l’Institut d’Etudes Politiques. A Rennes 2, débats intéressants, et surtout AG constructive qui a permis de faire de l’information sur la loi aux étudiantEs pas encore vraiment informés mais aussi de dégager des perspectives pour les prochains jours. A 7h30 ce matin plusieurs étudiantEs se sont donc retrouvés dans le hall de la fac pour differ, faire des interventions en amphi et une banderole de tête.

    Puis départ de la fac à 11h pour rejoindre le rassemblement en ville Place du Parlement et rejoindre les salariés. Manif tonique, bruyante, menée par les étudiantEs de Rennes 2 malgré la pluie glaçante. De l’autre côté de la ville, un cortège rassemblant étudiantEs de Sciences Po et de l’Ecole des Beaux-Arts rejoignait la place du Parlement tout en slogans et en banderoles.

    Dans le cortège les syndicats ont répondus présents ainsi que les travailleurs/euses de PSA qui ont débrayés, les cheminotEs, les personnels de santé, de l’éducation nationale....

    5000 personnes dans les rues selon la préfecture et la presse, près de 10 000 pour les organisateur, difficile de compter tant le cortège était étiré.

    A 16h se tiendra une AG interluttes à la fac.

    Demain 10 Mars, une AG est prévue à l’IEP à 12h30 pour prolonger la lutte. A 12h nouvelle AG à Rennes 2.

    La prochaine date de mobilisation de la jeunesse est prévue pour le 17 mars, en attendant les étudiantEs restent mobilisés et sur le pont pour convaincre et mettre le plus de monde dans la rue.

    Limousin

    Limoges

    Environ 4000 manifestants dont 120 étudiants et lycéens. Les cheminots ont rejoint la manifestation où se trouvaient de nombreux salariés du privé. Ce sont bien les salariés syndiqués ou non qui ont poussé les syndicats à l’appel contre la loi Travail.

    Centre

    Blois

    1500 personnes en manif. Un lycée bloqué par les jeunes du NPA et des JC. Un cortège jeune a rassemblé NPA et JC, en tête de manif. Très grosse présence de la CGT.

    Tours

    7 à 8 000 manifestants. Entre 1500 et 2000 étudiants/lycéens. Des opérations de barrages filtrants sur plusieurs lycées dès le matin. Un mobilisation syndicale au-delà de ce qu’on voit d’habitude (principalement CGT, pas mal de FO et de Solidaires, peu de FSU). Apparition des partis politiques : LO, EELV, la JC (très présente dan la jeunesse) et dans une moindre mesure le PCF.

    Grosse AG de plusieurs centaines de lycéens et d’étudiants dans la foulée de la manif. Demain manif des retraités et actions dans des lycées pour rejoindre la manif. A voir si ça prend.

    Orléans

    La journée du 9 mars a répondu à toutes les attentes. Tout d’abord au sujet de la gréve à la SNCF où malgré la mise en place du service minimum et des contraintes imposées aux salariéEs pour faire gréve les arrêts de travail ont été massifs ! 35% de grévistes annoncés par la Direction alors qu’habituellement les chiffres tournent autour des 25% sachant que dans ses comptes la SNCF intégre les agents en congé, en repos et en maladie faisant son décompte sur l’effectif global de l’entreprise ! La région de Tours, avec ces mêmes critères dépasse largement les 50% chez les conducteurs, les contrôleurs, le technicentre, et les établissements voyageurs. L’accord unitaire de CGT, CFDT, UNSA et SUD va-t-il durer ? Rien n’est moins sûr ! Ce qui est sûr c’est que les CheminotEs en lutte savent qu’ils devront remettre ça pour empêcher la casse de "leur" code du travail en allant jusqu’à la gréve reconductible !

    Entre 5.000 et 6.000 manifestants sous une pluie battante dont un bon millier de lycéens dynamiques. Pour les lycéens aussi c’est clair il faut hausser le ton et les quelques lycées en lutte vont rapidement s’organiser pour se structurer dans le temps vers la prochaine mobilisation en faisant participer TOUS les établissements scolaires et les étudiants !

    Contrairement à l’idée largement diffusée par tous les "commentateurs avisés" qui pensent que la loi EL KHOMRI n’a pas été assez expliquée les salariéEs en ont saisi le principal pour leur vie future dans l’entreprise : des dizaines de déléguès de petites et moyennes entreprises sont venu prendre et distribuer les 15.000 tracts imprimés par la CGT sans compter sur les grosses entreprises qui se chargeaient elles mêmes du tirage ! C’est un mouvement de fond qui commence à toucher le salariat et donc il faudra continuer et ne rien lâcher ! Expliquer aux compagnons et collègues, en particulier à celles et ceux syndiqués à CFDT, CFTC, UNSA, CGC, etc que même le retrait des deux articles souhaités par eux sur les indemnités de licenciement et leur plafonnement laissera un espace terrible aux patrons en particulier sur les heures de travail et repos et les licenciements sans garde fou !

    L’unité syndicale est encore vacillante, coincée entre les différentes journées d’action sur les salaires entre autre : IL FAUT SAVOIR ALLER AU PRINCIPAL ET RASSEMBLER POUR VAINCRE !

    La gréve générale et reconductible est à l’ordre du jour ! Les attaques du gouvernement PS-MEDEF sont tellement graves qu’elles nécéssitent une riposte à la hauteur !

    Ile-de-France

    Paris

    Le rassemblement du siège du Medef vers le Ministère du travail dynamique, avec 10 000 personnes environ. Plus combatif de d’habitude. Grosse présence de la CGT, un peu de FO. Les slogans ne sont pas encore très repris.

    Cet après-midi, à République, un rassemblement qui s’est comme prévu transformé une grande manifestation, avec environ 80 000 personnes. Très important, d’autant que le délai de mobilisation était court et que la CGT, Solidaires et FO se sont ralliés hier à la manifestation des jeunes. La manifestation était plus jeune, plus dynamique qu’habituellement. Des slogans contre la loi, mais également contre le gouvernement. Comme partout, le FSU était peu mobilisée. La CFDT métallurgie était présente.

    Beaucoup de visages qu’on n’avait pas vu depuis longtemps.

    Tout cela montre la nécessité de prolonger le mouvement dans les semaines qui viennent.

    Languedoc-Roussillon

    Montpellier

    5000 personnes à Montpellier, bonne présence Cgt, les lycées viennent de rentrer et les facs sont en rattrapage de partiels donc presque vides, des AG vont se tenir demain. Prochaines dates retenues ce samedi 12 contre l’état d’urgence et la loi travail.

    Les perspectives : le 17 appel étudiant, le 22, le 24 et le 31. Une AG pour le retrait immédiat de La Loi El Khomri s’organise en liaison avec l’intersyndicale.

    L’université de lettres et sciences humaines n’a pas encore fait vraiment sa rentrée de vacances de février : le redémarrage des cours se fait ce jeudi 10 mars, avec une AG appelée à 10h.

    Nîmes

    La journée a commencé fort au niveau du lycée professionnel Duhoda qui a été bloqué par environ 400 lycéens - étudiants, ce qui a valu l’interpellation d’un militant (5h de GAV + rappel à l’ordre et casier). Les lycéens sont partis en cortège jusqu’au commissariat à 1km environ en scandant des slogans contre la réforme du CT mais aussi pour la libération de leur camarade. Jusqu’à 12h, les lycéens ont parcouru la ville pour tenter de faire sortir leurs homologues dans les autres lycées avec des succès relatifs.

    Un peu plus loin, l’AG des cheminots en gare de Nîmes réunissaient environ 80 personnes. Le trafic était quasi nul : 90% grévistes chez les contrôleurs, 95% chez les conducteurs, 50% chez les aiguilleurs. S’en est suivie une montée des grévistes dans l’établissement pour interpeller la direction. Plus tard, les cheminots ont rejoins le rassemblement de 12h à la préfecture.

    2000 personnes se sont retrouvées devant la préfecture. Les interventions syndicales se sont succédées. Des salariés du privé assez bien représentés avec 50 grévistes de l’usine Haribo qui luttent contre le dépeçasse de leur site ainsi que des salariés de la construction ou encore de thyssenkrupp ... donc un rassemblement très jeune avec la présence des lycéens et les secteurs habituels qui se mobilisent : agents du conseil général, de la fonction publique, EDF, PTT...

    Plus tard, il y avait un rassemblement devant le tribunal de Nîmes pour soutenir Sylvie militante de la CGT Educ Action qui comparaissait pour outrage suite à la plainte du maire FN de Beaucaire. Elle a été condamnée. Ce dernier avait été récemment relaxé par le tribunal quand la CGT et Sylvie avaient porté plainte contre lui pour diffamation. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes pour la soutenir.

    Midi-Pyrénées

    Villefranche-de-Rouergue

    Un regroupement devant la permanence de la députée PS a rassemblé environ 500 personnes, ce qui est beaucoup pour la ville.

    Des jeunes dont le lycée était en grève, un gros cortège de la CGT, autant de FO, très battants.

    Manif à grande tonalité ouvrière et des services. Après quelques discours, une manif a été organisée jusqu’à la sous-préfecture.

    C’est depuis bien longtemps que nous n’avions pas vu ce type de rassemblement, et l’impression pour beaucoup que ce n’est qu’un début.

    Toulouse

    Sous une pluie battante et particulièrement froide, près de 20 000 manifestants (10 000 selon la Police) ont défilé dans les rue de Toulouse pour le « retrait du projet de loi travail ». Cette manifestation était appelée par l’UD CGT, la FSU, Solidaires, FO, l’UNEF et l’Union des Etudiants Toulousains.

    Le cortège jeune ouvrait le bal : 3000 étudiants, lycéens, travailleurs sociaux en formation. Un cortège dynamique. Les étudiants du Mirail étaient les plus structurés suite à leur AG de lundi qui a regroupé près de 400 personnes.

    Ensuite venaient les cheminots, SUD rail, la CGT cheminots et l’UNSA défilant les uns derrières les autres dans un cortège noyé dans les fumigènes. La grève a été particulièrement bien suivie à la SNCF avec des taux de grévistes avoisinant les 95% sur certains établissements. Les cheminots étaient en grève sur leurs revendications, pour le retrait du projet de décret socle qui n’est ni plus ni moins que la déclinaison à la SNCF du projet de loi « travail » dans le privé.

    Plusieurs syndicats d’entreprises avaient des cortèges avec banderoles : Airbus, Microturbo (Safran), syndicats de l’automobile et des garages, Liebher Aerospace, entreprises du BTP, Filpac CGT, Thalès, télécom, La Poste, Orange, EDF, et bien d’autres…

    De nombreux cortèges de travailleurs du secteur public (état, territoriale, hospitalière) : Universités, hôpitaux, météo, conseil général, enseignants,… Dans ces secteurs, le lien est fait entre les attaques spécifiques et le rejet du projet El Khomri.

    A noter la présence de cortèges de Droit Au Logement, des intermittents et précaires, des travailleurs de la ligue de l’enseignement en grève depuis plusieurs semaines, des travailleurs des cinémas de Toulouse, d’un collectif de quartier (Minimes) contre la loi « travail », de la CNT, etc.

    Plusieurs partis étaient présents : le NPA, LO, les MJS, le PG, les JC, OCML-VP, le PCF.

    Au-delà beaucoup de manifestants qui n’étaient pas dans des cortèges. De toutes générations. La manifestation a eu du mal à se structurer, à cause de la pluie mais également à cause de la faiblesse des cadres d’auto-organisation. Hormis les jeunes, peu ou pas de slogans. Mais on a aussi senti une grande détermination, la volonté d’en découdre jusqu’au retrait du projet.

    Nord-Pas-de-Calais

    Lille

    Sur les lycées :

    Plusieurs lycées bloqués, mais peu de connaissance de la réforme pour l’instant, et d’expérience de mobilisation.

    Université Lille 3 : Il s’est tenus une AG préparée par le comité de mobilisation mise en place a la suite du meeting. Pas mal de nouveaux/nouvelles ont préparé. Au final il y a eu 400 étudiants à l’AG. On a voté la grève pour le 17 et une nouvelle AG le 16. Et on a pas mal martelé le comité de mobilisation demain midi donc on verra combien si il y a du monde. Ça donnera un peu la température de la suite du 9.

    La manif : Très massif, libération dit entre 10000 et 15000 et environ 3000 jeunes. Un cortège de tête des étudiants avec les banderoles des AG. Des cortèges syndicaux en nombre aussi avec quelques boîtes bien représentées.

    Normandie

    Lisieux

    150 manifestants (ce qui est un bon chiffre au vu de l’actualité local suite au suicide d’une jeune lycéenne vendredi dernier avec son inhumation ce matin en même temps que la manif). Peu de jeune malgré les 700 tract NPA jeune que nous avons diffé sur les deux plus gros lycées de Lisieux.

    Grosse présence CGT , a moindre échelle SUD santé et CT, FO, AL et bien sur NPA (drapeaux, tract). Plusieurs postiers, cheminots, prof, retraités, agents territoriaux ...

    Il y a eu des intervention du NPA, de Sud Santé, d’AL, d un jeune CGT et d’une jeune étudiante.

    Toutes les interventions ont appelé au retrait de la loi travail.

    L’UL CGT propose une réunion pour préparer le 31 mars à toute les OS et les partis (ce qui est une première ). Cette rencontre se tiendra le 21 mars.

    Le Havre

    Sept points de blocages ont été mis en place autour de l’agglo havraise dès 7h par l’intersyndicale (CGT, FO, Sud, FSU).

    Près d’un millier de grévistes équipés de camions, palettes et d’engins de chantiers ont ainsi paralysé le trafic du port et de la zone industrielle créant plusieurs dizaines de kilomètres de bouchons dans la vallée de la Seine avant de le lever pour permettre à l’ensemble des grévistes de se rassembler pour une manifestation de ville qui a réuni 6 000 manifestants (métallurgie, cheminots service publics, chimie, aéronautique).

    Une mobilisation qui dépasse donc le stade des délégués syndicaux. Pour l’instant, à l’exception de quelques boites de la métallurgie (Sidel, Dresser) et les cheminots (près de 80 % de grévistes) la mobilisation correspond à des grèves militantes ou à des prises de journées, il reste donc une marge de mobilisation importante sur la ville avec de nouveaux secteurs à venir et des grèves à construire dans les secteurs, d’autant que la mobilisation étudiante et lycéenne est pour l’instant embryonnaire.

    La matinée s’est terminée par un petit rassemblement devant le MEDEF, le local du PS ayant déjà été récemment redécoré.

    L’assemblée générale interpro de l’après midi a permis de faire le point sur l’état de la mobilisation, de débattre du niveau de mobilisation nécessaire pour gagner le retrait, d’acter l’amplification de la campagne unitaire le principe d’une journée hebdomadaire de la colère en se calant sur la mobilisation de la jeunesse.

    Rouen

    Ce matin de 10 à 15 000 selon les chiffres, donc une très grosse manif dans les rues de Rouen. Pour les 2/3, une manif syndicale, avec des cortèges significatifs (pas seulement les militantEs présents à toutes les manifs). assez combattifs.

    De très gros cortèges CGT, un secteur privé bien représenté. Solidaires bien présent et en nombre. Quelques cortéges FO et CFDT (Vallourec, santé sociaux).

    Seule fausse note regrettable ; la volonté de la CGT de se mettre en tête du cortège ce qui a été à juste titre mal vécu par une partie des jeunes.

    Les jeunes représentaient un tiers de la manifestation, avec des cortèges très dynamique.

    La façade du local du PS a bénéficié de travaux de peinture. Au délà de la loi sur le code du travail, c’est le ras le bol de la politique de ce gouvernement, de tout ce qui s’est accumulé depuis 2012 qui s’exprime.

    Alençon

    A 18h, 500 personnes, une réussite pour une ville de 27 000 habitants. Au départ, l’intersyndicale n’appelait pas à manifestation mais s’y est raliée petit à petit. Ce soir, présence de la FSU, un peu FO, et surtout CGT avec sono, drapeaux, Solidaires.

    Un appel à une AG a été lancé, mais nous ne nous sommes retrouvés très peu nombreux. Décisions ; réappel Facebook pour le 17 à midi, pour le 23 soirée d’information avec Patrick Lemoual/Fondation Copernic, diff tracts

    Rhône-Alpes

    Lyon

    A Lyon la préfecture annonce 7 000 manifestants… la CGT 30 000 ! Le cortège CGT était très imposant et dépassait le cadre restreint des équipes habituelles (cheminots, chimie...). Le cortège jeunes rassemblait 3000 personnes principalement de 3 lycées mais également de la fac (plus que ce que les AGs pouvaient laisser supposer).

    A la fin de la manif les jeunes sont retournés vers le centre suivis par une majorité des manifestants. Vers Bellecour les flics ont chargé et gazé à plusieurs reprises arrêtant 3 jeunes et en blessant deux dont un a été hospitalisé. Voir le communiqué du npa 69.

    Chambéry

    Entre 3 000 et 4 000 manifestants, cortège de tous les syndicats avec une grosse animation de FO. Petite présence du PC et de ELLV et de quelques boites du privé (les habituelles ici).

    Déception au niveau de la présence des jeunes, une petite centaine de lycéens (ils étaient plus nombreux ce matin pour bloquer les lycées) et pas ou peu d’étudiants.

    Les jeunes étaient en tête de cortège.

    Manif un peu désorganisée par apport à d’habitude, parcours improvisé, arrêt en cours de route puis reprise de la manif ...mais sinon pas mal d’ambiance.

    Valence

    Plus de 3 000 manifestant-e-s ce mercredi 9 mars à 10 h dans les rues de Valence. Un cortège fourni et assez dynamique ou 3 à 400 lycéen-ne-s en tête de manif.

    La CGT fut très présente et très largement majoritaire avec les cheminot-e-s et les salariés d’Areva en lutte pour leur emploi, Solidaires et FO, bien représentés, FSU beaucoup moins.

    Montélimar

    800 manifestants avec une grosse présence de la CGT (dont la CGT Areva).

    Présence honorable de la FSU, faible présence de FO et Solidaires.

    Grenoble

    Sur le campus, des barrages filtrants avec un tract signé du comité de mobilisation (dont Unef, Solidaires, LO, UEC, et NPA), dès 7h à une 50aine d’étudiant-e-s puis débrayages d’amphis et départ en cortège étudiant jusqu’au RDV pour la manif. Environ 500 étudiantEs dans le cortège.

    Présence de 5 à 6 personnes de l’UNI le matin sur la fac, qui ont diffé un tract contre les blocages. Ils sont partis sans avoir pu tout differ après que plusieurs groupes d’étudiantEs soit allés leur mettre la pression.

    Au niveau lycéen, 5 lycées de l’agglo ont été bloqués et un cortège de 300 lycéenNEs encadré par l’UNL et l’UNEF

    La manif, partie à 12h, a rassemblé entre 10 et 15000 personnes (chiffres médias dont itélé). Le cortège étudiant était beaucoup plus large que le matin (bcp nous ont rejointE à midi).

    Manif jeune, dynamique et combattive ! Donc journée réussie sur Grenoble, notamment au niveau de la jeunesse.

    Hélas, le premier comité de mobilisation a été très compliquée, malgré une grosse cniquantaine d’étudiant-e-s présent-e-s. Prochaine AG Lundi 14 à midi.

    PACA

    Marseille

    Dès ce matin blocage du lycée Thiers en centre ville mais le seul à le faire a priori. Les lycéens de ce lycée ont occupé le devant du lycée avec force slogans (contre le gouvernement, de l’argent il y en a mais pour le patronat, lycéens en colère on s’laissera pas faire, contre les mesures antisociale), pétards (qui font du bruit), beaucoup de pancartes (aujourd’hui dans la rue pour ne pas y être demain). Les lycéens ont rejoint la manif à la gare St Charles avec les cheminots.

    Il était prévu un rassemblement en bas de la Canebière à 11h30 mais dès 11h il y avait déjà du monde. Un cortège de lycéens et étudiants est arrivé, très motivés, très bruyants. Les manifestants ont commencé à s’avancer pour remonter sur la canebière pour que tous ceux qui arrivaient puissent trouver place. Un manif est donc partie en remontant la canebière, défilant en rangs très serrés pendant une heure. Très motivé, très remonté, avec beaucoup de pancartes. On a commencé à differ mais le début de la manif était déjà passé. Forte présence CGT bien sûr mais FO aussi, Solidaires nombreux, très nombreux. Hélas, pas de présence significative du privé, à part le port (Marseille et Fos).

    Bonne ambiance, joyeuse et offensive, tout le monde content de se voir/revoir dans la rue. Autour de 30 000 personnes.

    Aix-en-Provence

    300 personnes en manif étudiante. Il y avait du monde mais surtout des lycéens au niveau des jeunes.

    Sur la fac, la mobilisation est très difficile, notamment du fait que des départements entiers (et pas les plus insignifiants : la sociologie, la psychologie, par exemple, mais aussi la philo, les sciences de l’educ...) ont été délocalisés sur le site de Ruocco au sud de la ville. Aucun travail d’ag ou d’info spécifique n’a encore été fait là-bas.

    Apt

    120 personnes étaient présentes à notre rassemblement organisé en fin d’après-midi, dans cette petite ville située à l’est du département. C’est plutôt satisfaisant car un rassemblement de ce type est assez rare.

    Présence UL CGT, PG, NPA, EELV, et de militants associatifs. Hélas peu de jeunes car la cité scolaire arrête les cours à midi le mercredi, et pas de mouvement pour le moment.

    Prises de parole, slogans et petite mise en scène avec des panneaux cartonnés présentant les aspects les plus régressifs du projet de loi. Quasi unanimité pour le retrait.

    Nous avons poursuivi les échanges dans un bistrot, avec un regroupement de 25 personnes bien déterminées à renforcer la mobilisation.

    Nice

    Très grosse manifestation (2000 annoncés par la presse, en deçà de la réalité) comme on en avait pas vue depuis un bon moment ici. Peu de jeune, surtout étudiants et pas mal de lycéens. Un très gros cortège CGT avec beaucoup de secteurs différents (cheminots, hôpitaux...) représentés, pas mal de petites délégations de boites pas en grève.

    Franchement, par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir ici ça donne la patate pour la suite !

    Pays de la Loire

    Le Mans

    50 en AG hier sur la fac : c’est petit mais c’est la moyenne pour toute première AG meme avant une grosse mobilisation traditionnellement ici, le démarrage et la visibilité de la manif d’aujourd’hui va filer un coup de pouce, et c’est également le temps qu’on puisse intervenir sur toute la fac.

    Sur les lycées : Une AG a une quarantaine de lycéens sur Bellevue Montes hier. 130 dans la rue ce matin de Bellevue et 40 de montes. D’autres groupes de lycéens de différents lycées de la ville (on a diffé sur tous les bahuts publics). En campagne sarthoise un lycée bloqué à la ferté avec manif à 200 environs, manif prévue aussi à Sablé.

    Sur l’IFSI une bonne centaine de personnes de 1ere et 3eme année de l’IFSI du CH.

    Entre 1500 et 3000 personnes à la manif selon les chiffres.

    Une prochaine AG est prévue à la fac mercredi, les prochaines AG sur l’IFSI et les lycées mardi. Des comités de mobilisation sont prévus demain sur la fac et les lycées. On appelle au 17. Les cheminots appelent au 31, ils ne rejoindront pas le 17 mais préparent la grève reconductible pour l’après 31.

    Nantes

    Grosse AG (800 personnes) à la fac qui est partie en manif rejoindre le lieu de rassemblement (défini sur Facebook, hors syndicats). Une autre AG demain pour travailler sur les revendications et les initiatives des jours à venir. Quatre lycées mobilisés. En tout 2000 jeunes scolarisés dans les rues - certains arborait les autocollants des syndicats.

    La manifestation était très importante, avec environ 15000 personnes, cortège des jeunes en tête. Grosse présence de la CGT, avec de petites équipes syndicales, principalement du secteur public. Moindre présence de Solidaires (Sud PTT et santé-sociaux) et de FO ; cortège de la SNCF. Peu de sonos, peu de slogans mais ambiance plutôt pêchue, beaucoup de discussions.

    La CGT organisait ce soir une AG des syndicats, et demain une AG ouverte - elle est passée “en mode grosse lutte” (permanence pour fournir tracts et affiches, appels aux équipes syndicales pour organiser le travail militant dans les semaines à venir)

    En fin de manif, une partie des jeunes se rend à la gare (entourée de CRS) : gazage et trois interpellations, 2 autres interpellations à un autre moment.

    Saint-Nazaire

    5000 personnes (c’est plus qu’à Nantes en proportion) avec en plus la présence des syndicats de la navale.

    Les lycéens sont en phase d’organisation : un SGL existe et rien d’autre. La cgt a fait fort : collages, diffusions de tracts dans les zones industrielles... avec mobilisation en conséquence : 5 000 en manif en 15 jours . Même si la manif était toujours traine savatte (à part un pôle LO), l’ambiance était bonne.

    La cgt a tenu une AG. Etaient présents les hostos, territoriaux, carène et petites communes, CA Chantier Naval, SNCF, total, lydall, MAN, Airbus, + chômeur +lycéen. Beaucoup disent que le 31 est trop loin et sont en attente d’action des jeunes, initiatives pour préparer le 31 ; prochaine AG le 15.

    Poitou-Charente

    Poitiers

    On vaut mieux que ça ! Et on l’a montré ce mercredi 9 mars 2016. Une première initiative réussie avec près de 5000 manifestant-es dont un bon tiers de jeunes (étudiant-es essentiellement). Le début d’une lutte prolongée ? A nous de le décider en continuant à mobiliser.

    Tout part d’un mouvement d’en bas, de salarié-es et de jeunes qui disent "Ya Basta !" et qui lancent un mouvement sur Facebook pour le retrait de la loi El-Khomri. Cet appel trouve écho en particulier dans la jeunesse (un appel national des organisations jeunes est alors lancé), puis, à Poitiers, une AG est organisée sur le campus le 8/03 qui rassemble plus de 120 personnes. Le lendemain, la faculté de sciences humaines et arts est bloquée. Une nouvelle AG est décidée au même moment. La jeunesse confirme qu’elle entre dans le jeu.

    Dans le même temps, la grève à la SNCF se met en place. Idem à Vitalis et dans nombre de petites entreprises, à l’image de Mediapart, dont le service abonnés, implanté à Poitiers, a participé à la manifestation. Vous pouvez consulter le blog de Marine Sentin qui revient, en photos, sur la lutte poitevine.

    La forte présence de la CGT et de Solidaires démontre, et c’est une excellente nouvelle, que les travailleurs-ses et les retraité-es répondent présent-es. La jonction entre jeunes et travailleurs-ses peut se faire. Il faut tout faire pour, en construisant, partout où nous militons, travaillons, étudions, la mobilisation contre la réforme El-Khomri. La jonction se fera alors de soi. Mais avant de converger les luttes, il faut les construire.

    Dans les discussions, nous voyons bien que c’est une grève politique qui se met en place. La réforme du code du travail est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La colère, légitime, qui s’empare d’une fraction importante de la population, peut coûter cher au gouvernement.

    Une AG de fac a eu lieu dans la foulée de la manifestation. Cette fois en SHA. Plus de 120 personnes y ont participé. Celle-ci avait été décidée lors du blocus du matin. Plusieurs perspectives se mettent en place. Notamment l’idée d’une nouvelle journée de mobilisation le 17/03. Une nouvelle AG de fac est prévue le jeudi 10 mars à 17h à la maison des étudiants. Cela permettra d’y voir plus clair sur les suites. Pour sûr, le NPA pense que le 17 doit être un moment fort de la mobilisation. Un travail d’information sur le fond est encore nécessaire, pour convaincre le plus grand nombre. Une nouvelle AG, aussi, en début de semaine prochaine, pour démocratiser le mouvement en défendant l’auto-organisation des étudiant-es est primordial. Enfin un travail sur les lycées semble plus qu’urgent.

    Nous pouvons gagner. Il faut s’en donner les moyens en pariant sur une mobilisation de masse, longue et déterminée.

    Nous allons gagner, c’est certain, parce que nous l’avons compris ensemble : Nos vies valent plus que leurs profits !