COMMUNIQUÉS du NPA49 et du NPA 56 (NPA-L’Anticapitaliste)
Les salarié·e·s de Michelin-Cholet ont voté la grève ce mardi 5 novembre, après que la direction du groupe a brutalement annoncé la fermeture de l’usine d’ici un an, de même que celle de Vannes.
Ces salarié·e·s ont raison, et toutes les forces progressistes, associations, syndicats et partis doivent résolument se tenir à leurs côtés.
Ce sont au total 1.254 personnes qui vont être directement violentées par le jeu de monopoly de Michelin. Et ce sont des milliers d’emplois induits par la présence des deux usines qui sont menacés.
Comme d’habitude dans le monde capitaliste, le seul souci de la direction, qui a fait le choix ancien de désinvestir dans ses usines de l’Ouest, est la préservation des profits des actionnaires.
D’autres choix sont possibles, y compris la reconversion des deux usines dans des productions socialement et écologiquement utiles, avec préservation intégrale de l’outil de travail et des emplois. Car le groupe Michelin fait des profits, et nos vies valent plus que les profits de ses actionnaires !
Près de 150 personnes, salarié·es et soutiens, se sont rassemblé·es ce vendredi 8 novembre à Vannes devant l’usine Michelin dont la fermeture a été annoncée par la direction pour 2025.
Ce sont 299 salarié·es qui vont se retrouver sans emplois, sans compter les emplois induits. Et 1254 avec l’usine de Cholet.
Après avoir filtré un rond-point et y avoir planté des croix représentants les emplois détruits puis défilé jusqu’à l’usine, les salarié·es mobilisé·es ont accueilli Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, Damien Girard et plusieurs député·es et élu·es (Clémentine Autain, Aurélie Trouvé, Pierre-Yves Cadalen, ainsi que Lucie Castets) venu·es apporter leur soutien. Etaient aussi présentes des délégations syndicales d’entreprise morbihanaise ainsi que des partis politiques (PCF, LFI, Les écologistes, NPA-L’Anticapitaliste...).
Alors qu’une vague de suppression d’emploi est annoncée, menée bien souvent par des entreprises qui font d’énormes profits – et c’est le cas de Michelin – la mobilisation pour empêcher les licenciements et fermeture d’entreprises doit se développer, dans l’unité la plus large.
Solidarité avec les salariés de Michelin !
Interdiction des licenciements !