Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • RENNES : Rencontre-débat autour de l’ouvrage « Les historiens de garde : de Lorànt Deutsch à Patrick Buisson la résurgence du roman national »

    De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson : « Une vision fantasmée et faussée de l’histoire au service de l’extrême droite et du patriotisme ? »

    VENDREDI 25 AVRIL 19h30, bar LE 1675, 44 rue Legraverend

    À la publication du Métronome de Lorànt Deutsch, les médias saluent unanimement le travail d’un passionné d’histoire sachant se mettre au niveau du public. Le comédien, porté par son aura populaire, est ainsi intronisé comme une véritable autorité historienne à l’image de toute une lignée d’historiens médiatiques, comme Alain Decaux.

    Pourtant, l’approche de Deutsch est truffée d’erreurs qui n’ont rien d’anodines : apologie de la monarchie, nostalgie d’un passé fantasmé, révolutions réduites à des instants de terrorisme sanglant, etc Elles participent du retour en force de récits orientés, portés, entre autres, par des politiques comme Patrick Buisson (ancien directeur de Minute, directeur de la chaîne Histoire et ex-conseiller politique de Nicolas Sarkozy), qui a travaillé à la publication du Paris de Céline avec le comédien et est très impliqué dans cette réécriture constante de l’histoire.

    Les auteurs s’inquiètent ici du réveil de cette histoire nationale dont L. Deutsch est le poste avancé. Nationale, car il n’y est question que de la France au sens le plus étroit du terme. Nationale, car l’histoire n’y est envisagée que comme que comme un support au patriotisme le plus rétrograde. Alors que les sciences historiques ne cessent de s’ouvrir à des horizons plus larges, cet essai tire la sonnette d’alarme contre le repli identitaire de ces historiens, fruit d’une inquiétude face au passé qu’eux seuls n’arrivent pas à assumer.

    Rencontre-débat avec William Blanc et Christophe Naudin co-auteurs avec Aurore Chéry de l’ouvrage « Les historiens de garde : de Lorànt Deutsch à Patrick Buisson la résurgence du roman national »