Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • A Rennes, "tout le monde déteste" toujours le gouvernement, sa loi Travail...et la police

    Le 15 septembre à Rennes, une manif réussie.

    Environ 4000 personnes ont battu le pavé rennais pour marquer la rentrée sociale, pour exiger l’abrogation de la loi travail et pour dénoncer son monde !
    Les oiseaux de malheur qui annonçaient la mort du mouvement ont du déchanter. Même si le démarrage a été un peu laborieux, nous nous sommes rapidement retrouvé.e.s plutôt nombreux.ses en un cortège dynamique, autour de slogans qui ont fleuri au printemps, passé l’été, pour ressurgir avec quelques adaptations en cette rentrée, le mot "abrogation" faisant son apparition.
    Un important cortège de jeunes ouvrait la marche. Venu.e.s de Villejean en manif (Rennes 2 bloquée), ils avaient du subir des provocations de la part de policiers particulièrement brutaux, provocateurs, insultants. Une manifestante a subi des violences directes, mise au sol, recevant des coups, ses lunettes cassées. Les mêmes policiers qui ont multiplié les contrôles aux abords de la place de Gaulle, allant jusqu’à contrôler, fouiller, provoquer les militant.e.s qui distribuaient à l’entrée de la place. Et bien sûr, tout au long de la manifestation, nous avons du supporter le vacarme de l’hélicoptère, dont chacun.e sait maintenant qu’une heure d’utilisation, "ça coûte - plus cher..."
    Outre les jeunes, le gros de la troupe était constitué de syndicalistes de la CGT, dont certains secteurs se montraient très combatifs. Le cortège constitué autour de la sono de Solidaires était lui même très nombreux, très combatif, bruyant, animé par des slogans plutôt radicaux - nous offrant même une "Internationale" face aux cordons de police.
    La fin de manif s’est trouvé entourée d’une ambiance lourde de menaces policières, le regard décomplexé des sbires de la BAC en disant long sur leur envie d’en découdre. Pour autant, il va être difficile aux directions confédérales, au soir de cette manif, de nous vendre la fin de la mobilisation, tant il est vrai que l’espoir qui parcourait le cortège était, au contraire, que celle-ci puisse renaître !"