Le blocage du dépôt de carburant de Vern...

A l’heure où nous écrivons (vendredi 20 mai, 16h30) la gendarmerie vient de reprendre le contrôle du dépôt via une action musclée et l’usage de gaz lacrymogènes. Pour autant, cette action reste un exemple intéressant de ce qui peur être fait dans un cadre de convergences...

Tout a commencé par la mise en grève des salariés (CGT) du dépôt de carburant de Vern dès le mercredi 18. Le jeudi 19, à l’aube, des syndicalistes CGT et FO, accompagnés de militant.e.s de l’AGI sont venu.e.s en renfort et se sont établi.e.s aux deux entrées afin de stabiliser le blocage. Puis, bon nombre d’entre elleux ont pris le chemin de la rocade et ont établi un blocage du périphérique extérieur près de la porte de Lorient, ainsi qu’un blocage du périphérique intérieur au niveau de Cleunay. Le premier a été très rapidement délogé par les flics. Quant au second, il a été le lieu de la rencontre avec la manif qui arrivait du centre ville (voir l’article Blo Blo Bloquons tout).

Le blocage du dépôt de Vern a donc tenu encore toute la nuit du jeudi au vendredi ainsi qu’une bonne partie de la journée du vendredi. Il suffisait alors de constater la fermeture de la station service située aux abords du dépôt (rupture !) ainsi que la très longue file d’automobiles attendant de se ravitailler à l’entrée de la station située en face du dépôt pour avoir une idée de l’impact immédiat du blocage. En outre, cette action a permis des manifestations de solidarité entre divers secteurs syndicaux (des cheminots, des routiers), des jeunes, des étudiant.e.s, des militant.e.s de l’AGI, tou.te.s militant.e.s du mouvement contre la loi travail. Nul doute que les contacts établis à cette occasion sera un atout pour continuer la lutte, et organiser d’autres actions de blocage."