Ce n’est pas la mobilisation des fonctionnaires de ce 21 janvier qui arrêtera le gouvernement dans son entreprise de casse systématique des services publics.
Pourtant, la plupart des manifestants rennais (avec les lycéens bien actifs dans ce cortège) n’ont pas eu le sentiment d’un échec. Les équipes syndicales le savent.
En effet, la fin piteuse des mobilisations du début 2009 pèse fortement dans la conscience de l’ensemble des salarié(e)s et des fonctionnaires.
Cette journée avait deux fonctions : celle d’exprimer la colère de tous et toutes, avec différentes prises de paroles sur la réformes des collectivités territoriales, sur la réorganisation de la santé, l’école,... et l’autre d’affirmer une volonté de reprendre le combat, en oubliant 2009 et ces mobilisations rituelles, sans suite ...
Pourtant, les directions syndicales auront-elles entendues ce message des 3000 manifestants ? Pas si sûr...
La nécesité de s’organiser ensemble à partir de la base apparaît donc comme une impérieuse nécessité ; la mise a mort de notre système de retraite est notamment en jeu.
Notons que le NPA était bien présent dans cette manif. Si les tracts ont manqué, les drapeaux ont claqué au vent.