Rennes, le 17 octobre 2023
Suite à lʼhorrible attaque de plusieurs personnels dʼun lycée dʼArras, qui a coûté la vie à lʼun dʼentre eux et en a laissé au moins deux autres gravement blessés, notre cœur se tourne vers les victimes, leurs proches, leurs collègues et leurs élèves.
Nous sommes particulièrement inquietEs et touchéEs par ce drame : il témoigne d’une violence extrême, meurtrière, dont l’École, comme celles et ceux qui y travaillent, n’est pas épargnée. Chaque jour, dans les établissements scolaires, les personnels de l’éducation vivent des situations qui, sous des formes moins tragiques mais pourtant alarmantes, traduisent la violence politique et sociale dont l’École est le réceptacle.
Ni la surenchère sécuritaire ni la stigmatisation des musulmanEs ne protégeront les personnels et les élèves de lʼÉducation nationale, bien au contraire.
Dans ce contexte, l’instrumentalisation de cet acte ignoble relève de l’indécence. L’extrême droite rennaise s’empare du fait que l’agresseur est passé par Rennes, à l’age de 9 ans (!!!) pour mener une campagne agressive, via les réseaux sociaux, contre les militantEs qui se battent aux côtés des migrantEs. Des messages haineux, des menaces, ont été envoyés, le local du PCF à Rennes a été dégradé.
Nous affirmons notre pleine solidarité avec les personnes menacées par la vermine fasciste ainsi quʼà lʼégard du PCF 35. Nous ne laisserons pas faire et continuerons de combattre l’extrême droite partout où elle se trouve. Nous continuerons bien entendu à lutter aux côtés des exiléEs pour faire respecter leurs droits inaliénables.
Gageons que le gouvernement voudra profiter de ces événements pour durcir encore davantage, et faire passer rapidement, sa loi inique sur l’immigration, que nous combattrons dans l’unité la plus large qui s’impose.
Non, nous ne laisserons pas faire.
No pasaran