Après un départ un peu timide, au moins 5000 personnes ont battu le pavé en demandant avec détermination, encore une fois, le retrait de loi El Khomri. D’autres slogans ont mis en avant l’illégitimité de ce gouvernement en scandant "dehors, dehors ce gouvernement" qui n’a comme réponses que les matraques, les fouilles, les gazages et autres interventions liberticides. En passant Place de la République, le cortège dynamique a pu constaté que l’hyper centre choyé par Nathalie Appéré était encore protégé par des grilles anti-émeutes. Un des arguments avancés par la préfecture est qu’il ne faut quand même pas que le mouvement pénalise les affaires commerciales… Une preuve de plus des préoccupations de ce gouvernement : les marchands avant les travailleurs. Après le retour place Charles de Gaulle, une partie de la manifestation a continué. Après quelques échauffourées et après avoir repeint en rouge les grilles de la cité judiciaire afin de protester contre les multiples arrestations qui ont eu lieu au cours de ce mouvement, près de 300 manifestants ont été nassé-e-s et pour sortir de cette nasse il fallait donner son identité et se laisser prendre en photo ; ceux et celles qui ont refusé ont été emmené-e-s au poste puis relaché-e-s. Un point positif pour cette manifestation, malgré ces contrôles d’identité, aucune interpellation n’a eu lieu.
Dans ce contexte où la majorité des français rejette cette loi, il faut continuer à maintenir la pression pour le retrait de la loi travail sur ce gouvernement borné et autoritaire. Le déni de démocratie ne doit pas perdurer ! Toutes et tous à la manifestation de Mardi prochain.