Ce mardi 10 mai, la mobilisation du midi de plusieurs centaines de personnes a réussit à atteindre la gare pour la bloquer en solidarité avec la grève des cheminot-e-s qui manifestaient à Paris, puis s’est rendu devant le Crédit Mutuel de Bretagne, toujours dans le même objectif de populariser la grève. La répression policière a été intense, coup de matraques, tir de LBD40... Plusieurs camarades ont été blessé-e-s et/ou arrêté-e-s. Courage à eux-elles, libération immédiate et sans poursuite des interpellé-e-s ! Le soir, après l’annonce du passage en force - 49.3 - par le gouvernement, plusieurs centaines de personnes se sont réunies en Assemblée générale à la maison du peuple occupée puis ont manifesté bruyamment dans les rues de Rennes pour dénoncer la loi travail, et ce gouvernement qui ne nous représente pas ! Rejoint par de nombreux-ses passant-e-s, c’est plus de 550 personnes qui ont scandé leurs revendications dans toutes les rues du centre ville de Rennes que Nathalie Appéré, la maire, voulait nous interdire. 49.3 ou pas, continuons le combat pouvait on entendre dans les rues de l’hyper centre. C’est ce que nous ferons, dès le 12 mai avec une manifestation à 12h place charles de Gaulle. Samedi 14, nous le ferons également contre les violences policières et la loi travail. Et par la grève, nous en serons les 17 et 19 mai !
Censurons ce gouvernement et sa politique
Le gouvernement vient de décider de passer en force, d’utiliser la méthode du coup d’Etat en recourant à l’article 49-3 de la Constitution pour faire adopter la loi travail sans vote.
L’épreuve de force est désormais plus que jamais engagée !
La loi travail n’est ni amendable ni négociable, le gouvernement n’a aucune légitimité pour l’imposer à une population qui la rejette massivement.
Faute d’avoir convaincu ses propres parlementaires, il se livre au chantage : soit la loi travail, soit la censure du gouvernement. Ce gouvernement n’est plus légitime ni pour la population ni chez les travailleurs ni à gauche . Sans aucune hésitation : dégageons-le et pour cela amplifions les mobilisations.
Le gouvernement refusait de « céder à la rue ». C’est à la rue, à la mobilisation de dire à ceux qui veulent imposer la destruction du Code du travail qu’ils ne nous représentent pas.
Pour toutes celles et ceux qui refusent la loi travail, salariéEs, précaires, chômeurs/euses, lycéenNEs et étudiantEs, c’est le moment d’y aller toutes et tous ensemble.
Retrouvons nous dès ce soir massivement devant l’Assemblée Nationale !
La journée de mobilisation du 12 mai prend une autre dimension, elle doit être une vraie journée de grève interprofessionnelle pour commencer à bloquer le pays pour censurer le gouvernement et sa loi. Dans la foulée occupons les places pour décider ensemble des suites de la mobilisation pour gagner.