Après Ben Ali en Tunisie, c’est au tour du président égyptien d’être confronté à la colère populaire. Bravant la redoutable police de la dictature, partout dans le pays, les manifestants exigent la fin du régime et le départ de Moubarak, au pouvoir depuis presque 30 ans.
La simultanéité du soulèvement et de la révolution tunisienne est une évidence. Au Caire comme à Tunis, les manifestants mêlent revendications sociales et démocratiques, exigent la fin de la dictature, la libération immédiate des opposants et manifestants arrêtés, l’instauration d’un régime démocratique.
Alors qu’ils sont les meilleurs complices de ces régimes, les USA et les gouvernements de l’Union Européenne semblent, comme pour la Tunisie, découvrir que leur partenaire privilégié dans la région recourait systématiquement à une répression impitoyable du mouvement social et exigent tous plus ou moins la restauration des libertés.
Ces larmes de crocodile versées bien tardivement ne sont que l’expression de la peur de la contagion démocratique qui semble gagner un à un les pays les plus touchés par la crise.
Le NPA apporte son soutien le plus total au peuple égyptien en lutte et appelle à manifester avec le collectif rennais de soutien aux peuples du maghreb et d’Egypte,
samedi 5 février 15 heures place de la mairie Rennes