Des bureaux de vote forcés et envahis par la police, des bulletins de vote et des urnes saisis, des électeurs et des électrices faisant la queue pour voter chargés et matraqué-es, des centaines de blessé-es… Les images venues de Catalogne sont sans ambiguïté : ce dimanche 1er octobre a été un jour noir pour la démocratie dans l’État espagnol.
Mais, dans le même temps, la formidable mobilisation de la population de Catalogne, qui a refusé de baisser la tête, en s’organisant coûte que coûte pour maintenir le référendum, en prenant la rue pour défendre ses droits démocratiques, en occupant les écoles qui devaient servir de bureaux de vote, etc., est exemplaire et source d’espoir.
Le succès de la grève générale de mardi a été une étape indispensable dans la construction du rapport de forces avec un gouvernement central qui a fait le choix de la répression et du mépris des droits, mais aussi pour imposer les revendications sociales qui s’imposent pour faire face à la crise économique et qui sont une bonne part de la source de la contestation du peuple de Catalogne.