Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) L’anticapitaliste - Ille et Vilaine (35)
  • D’ailleurs nous sommes d’ici : Pour un antiracisme unitaire et combatif

    L’antiracisme est une composante de notre lutte anticapitaliste et donc un combat politique important pour le NPA. Le racisme d’État s’exprime aujourd’hui avec une violence et une arrogance toujours grandissantes. Les attaques, en paroles et en actes, sont des attaques contre tous les travailleurs. À travers elles se développe une politique de division de notre camp social visant à peser sur nos droits et libertés, et une politique nationaliste visant à nous faire accepter ces attaques.

    Avec le sort réservé aux sans-papiers, c’est le droit du travail, le droit de vivre en famille, d’être scolarisé, le droit à être soigné qui est attaqué. Avec le recul du droit d’Asile, on remet en cause le devoir de protection des États envers les personnes persécutées. Avec la stigmatisation des musulmans et des jeunes des quartiers populaires, on fait passer des lois sécuritaires. Avec la chasse aux Roms, on accentue la pression sur tous les gens du voyage, qui sont souvent Français et présents sur le territoire depuis bien longtemps.

    En même temps que l’État français a soutenu jusqu’à la fin un dictateur comme Ben Ali, il refuse d’accueillir les migrants tunisiens. Alors que les troupes françaises occupent l’Afghanistan, il expulse des réfugiés afghans. En même temps qu’il est le fer de lance de l’intervention militaire en Libye, il laisse 60 libyens périr dans un naufrage malgré leurs appels de détresse en direction du Charles-de-Gaulle qui stationnait à proximité. Le racisme d’État à l’intérieur du pays se combine avec une politique impérialiste à l’extérieur.

    Le NPA est pleinement engagé contre la politique raciste du gouvernement, aux côtés des sans-papiers et de leurs enfants, des migrants, des Roms, des musulmans, des habitants des quartiers populaires. Le NPA est solidaire avec les peuples arabes révoltés, il s’oppose à l’impérialisme tant économique que militaire.

    Nous pensons qu’il faut une riposte de l’ensemble de la population contre cette politique, pour empêcher le développement des discours racistes, des lois sécuritaires, du nationalisme et de l’extrême-droite. L’appel unitaire « contre le racisme, contre la politique migratoire du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers » est un levier pour organiser cette riposte. Les principales organisations politiques, syndicales et associatives nationales, des centaines d’associations locales et d’élu-e-s, mais aussi des milliers d’individus (artistes, chercheurs, avocats et magistrats, intellectuels, etc), ont signé l’appel.

    Plus de quarante collectifs locaux se sont créés dans les principales villes de France. Parce que le racisme a différents visages, ces collectifs ont eux aussi différentes activités, mais toujours avec l’objectif de faire converger les luttes antiracistes.

    Le 28 mai, partout en France, des manifestations et rassemblements sont organisés par les collectifs. Ce temps fort doit permettre d’engager un travail permanent sur des questions qui, à n’en pas douter resteront sur le devant de la scène en ces temps de crise globale et marqueront la campagne présidentielle. Nous devons nous employer à construire un mouvement antiraciste unitaire et combatif. Les raisons de se mobiliser se multiplient, multiplions les collectifs antiracistes !

    NI CHARTER, NI KARCHER !
    Toutes les initiatives et mobilisations sur
    http://dailleursnoussommesdici.org/