Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • Des milliers de manifestant-e-s à Rennes le 17 mars !

    Ce jeudi 17 mars la jeunesse était encore très mobilisée à Rennes.

    Dès ce matin des barrages filtrants ont été mis en place à Rennes 2 tandis que les étudiants de Science Po bloquaient l’IEP dès 6h30 du matin, avec fabrication de pancartes et point information toute la matinée devant l’école. Après plusieurs débrayages d’amphi et de lycée le cortège étudiant est parti de Rennes 2 pour rejoindre le centre et converger avec l’IEP, Rennes 1 mais aussi de nombreux lycéens. De l’autre côté de Rennes, le cortège parti de Sciences Po est allé chercher les motivé-e-s de la fac de droit, de la fac d’économie, du lycée Jean Macé ou encore de l’Ecole des Beaux-Arts, qui avait confectionné une banderole pour l’occasion. Place du Parlement, les étudiant-e-s réuni-e-s ont commencé à crier des slogans contre la loi travail.
    Sous un soleil radieux et dans la bonne humeur le cortège s’est élancé dans les rues de Rennes, au son des mégas et à la lumière des fumigènes !!
    Le cortège a ensuite pris la destination de la gare pour occuper les voies et ainsi bloquer le traffic ferroviaire. La foule occupait les rails dans une bonne ambiance, tandis que d’autres étudiant-e-s repartaient vers Charles de Gaulle. Nous avons voté pour savoir si l’on repartait en cortège jusqu’à la mairie. En partant de la gare, nous avons promis que nous reviendrions tant que le gouvernement ne retirera pas cette loi.
    Arrivé-e-s place de la mairie la police a procédé à des charges et des tirs de lacrymogènes sans sommations. Le face à face avec la police a duré près d’une heure, les étudiants et lycéens ne voulant pas repartir sans les camarades arrêtés.
    Le cortège a finalement repris sa route pour retourner à Rennes 2, non sans une halte devant le commissariat pour demander la libération immédiate des camarades en garde-à-vue. Quelques militants syndicaux s’étaient greffés au cortège mais rien de comparable avec le 9 mars. Cependant avec 10000 personnes au plus fort de la manif la mobilisation étudiante et lycéenne s’est amplifiée en une semaine et cela ne peut que nous encourager pour le semaine prochaine et le 31 mars. Les actions symboliques comme l’occupation des rails ont marqué l’opinion, et cette manifestation restera longtemps dans les esprits.