Après 6 mois d’occupation par une centaine de migrant.es d’un immeuble appartenant à Archipel Habitat, l’expulsion a été demandée par ce bailleur social de la ville de Rennes.
Ces 6 mois ont donné un moment de répit, un moment où ils/elles ont pu s’installer vraiment, sans être dupes du fait que cette situation était provisoire, sans être dupes du fait que la préfecture restait muette, ne remplissait pas ses obligations légales, sans être dupes de l’hypocrisie de la ville de Rennes (la Maire de Rennes est présidente d’AH !).
C’est dans une angoisse énorme que de nombreux.ses habitant.es se sont rendu.es au Tribunal d’Instance le 12 avril 2019. Ce vendredi 26, ce n’est pas sans inquiètude non plus que nous (habitant.es et soutiens) attendions le délibéré.
Il est tombé, à la grande joie des occupant.es.
Bien sûr et comme dit dans un communiqué de leur part, ils/elles vont revenir à l’attaque.
Pour l’instant :
La préfecture est toujours aussi inaudible, remplissant son rôle de chaînon de l’Etat qui mène une politique criminelle à l’égard des migrant.es.
La Mairie prétend avoir rempli son rôle et sa promesse « Pas d’enfants à la rue » !
Mais elle ne semble pas au courant de la situation sur le terrain. Chaque semaine des familles, des hommes, des femmes, se retrouvent sans solution d’hébergement. Alors que la ville pourrait activer son droit de réquisition, comme l’ont fait certains maires.
Plus que jamais restons mobilisé.es :
Pour la liberté de circulation et d’installation.
Pour l’ouverture des frontières.
Pour l’égalité des droits.