Communiqué du NPA Rennes, remis à la presse, suite à la manifestation de jeudi 18 décembre.
Voir ci dessous la video de Ouest-France
Hier, jeudi 18 décembre, avait lieu à Rennes une manifestation contre la visite de Valls.
Quelques 300 personnes ont manifestés leur dégoût de sa politique antisociale, autoritaire, capitaliste,et raciste. Ou du moins ont essayé. Car depuis quelques semaines, la préfecture s’amuse à déployer des dispositifs répressifs toujours plus provocant et disproportionnés. Des centaines de policiers, CRS et gendarmes mobiles mobilisés pour rien pendant des heures et appuyés par un hélicoptère ! Rien n’est trop cher pour réprimer !
Mais ce qui s’est passé hier soir à Rennes n’est pas une simple provocation, c’est une atteinte aux droits fondamentaux pour nous empêcher d’exprimer notre colère. Après nous avoir méthodiquement pousser loin des rues passantes, la manifestation à été bloqué au bout de quelques minutes de parcours dans la rue Vaneau, entre deux lignes de flics empêchant toute sortie.
Jusqu’où iront-ils ? Après trois heures bloquées dans cette nasse inutile, après avoir gazé et menacé les manifestant-e-s qui essayaient de s’en extraire… ils ont fini par fouiller de manière systématique l’ensemble des manifestant-e-s qui avaient osé défier le système, qui avaient osé exprimer leurs idées solidaires. A cette occasion, les relents nauséabonds se faisaient sentir… Une centaine de personnes alignées qui devait passé devant les juges de la BAC pour savoir s’ils allaient se faire arrêter ou non...
Nous tenons à exprimer notre totale et pleine solidarité avec les camarades arrêté-e-s arbitrairement. Nous exigeons leur libération immédiate et sans aucune poursuites.
Ils interdisent les manifestations, mutilent, emprisonnent et assassinent, mais nous ne nous laisserons pas intimider ! Nous appelons l’ensemble des organisations du mouvement social et les individus à s’organiser contre ces méthodes !
Ne nous laissons pas intimider, la politique de Valls est à condamner, toutes et tous ensemble continuons le combat.