Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Ille et Vilaine (35)
  • Marche de nuit non mixte contre les violences faites aux femmes : LE 25 NOVEMBRE A 19H PLACE DE LA MAIRIE À RENNES

    Appel à la marche de nuit non mixte contre les violences faites aux femmes

    Le NPA appelle à participer à la marche de nuit non mixte qui aura lieu le Mercredi 25 Novembre à Rennes, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

    Aujourd’hui encore, le sexisme et le patriarcat tuent. En 2014, en France, 134 femmes sont décédées, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Et tous les jours, nombre de violences sexistes et sexuelles sont commises à l’encontre des femmes que ce soit à leur domicile par un proche, au travail par un chef ou un collègue ou encore dans la rue et les espaces publics.

    Ces actes sont multiformes : violences sexuelles, violences physiques, humiliations, etc. Et ils ont des conséquences très concrètes physiques et psychologiques. Ils ont aussi un effet très réel sur le quotidien de toutes les femmes qui sortent seules moins que les hommes, étudient leurs trajets davantage en fonction des espaces qu’elles jugent sécures qu’en fonction du temps de déplacement ou encore qui évitent d’utiliser les transports en commun à certaines heures.

    Pour lutter contre ces violences, reprenons la rue !

    Départ de la marche place de la Mairie à 19h

    Retrouvez le tract du NPA Rennes appelant à la marche ici : http://www.anticapitaliste-35.org/IMG/pdf/tract_npa_feministe_25_novembre.pdf

    Marche de nuit non mixte contre les violences faites aux femmes

    En ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il est nécessaire de rappeler que le sexisme et la patriarcat tuent. Les violences faites aux femmes et aux personnes MOGAI sont multiformes et se déroulent partout ; à la maison, dans la rue, dans les transports en commun, au
    travail etc. C’est le moment de se rappeler ces chiffres et de dénoncer le silence de la société

    En 2014 en France :

    ­216 000 femmes ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex­conjoint,

    ­100% des femmes ont subi des agressions sexuelles dans les transports en commun,

    ­134 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex­conjoint,

    ­on estime à 86 000 le nombre de femmes ayant subi un viol ou une tentative de viol (dont seules 10% d’entre elles ont porté plainte)

    82% des victimes des actes islamophobes sont des femmes.

    En 2014, on recensait 2197 cas de violences homophobes, dont 328 actes lesbophobes.

    Sur la même année, SOS Homophobie a recensé 76 cas d’actes transphobes déclarés, sachant que 97 % des personnes trans* ne portent pas plainte quand elles se font agresser en raison de l’accueil qui leur est réservé et que ce chiffre est donc largement à majorer.

    Les violences faites aux femmes et aux personnes MOGAI, c’est aussi au travail que ça se passe :
    ­1 femme sur 3 a été exposée à une situation de harcèlement moral ou physique sur son lieu de travail. D’après différentes enquêtes, près de 5 % des viols et 25 % des agressions sexuelles commis sur des
    femmes âgées de 18 à 59 ans l’ont été sur le lieu de travail.
    Ce qui est extrêmement grave et inquiétant c’est que 95% des victimes de violences sexistes au travail ont perdu leur emploi, par licenciement ou démission !
    Une personne trans* sur deux rapporte avoir déjà été harcelée sur son lieu de travail.

    Les lois visant à condamner le harcèlement sexuel ou les violences sexistes restent peu appliquées en particulier car les femmes et les personnes MOGAI portent très peu plainte et que les condamnations sont rares.

    Les violences faites aux femmes et aux personnes MOGAI participent d’un système global de domination, il s’agit d’en combattre tous les aspects, y compris ceux qui se jouent dans le cadre du travail : salaires, emploi, droit du travail.

    Le NPA revendique :

    ­ L’auto­-organisation des personnes dans les cadres d’accueil de victimes de violences sexistes,

    ­ L’égalité homme/femme : l’égalité des salaires, l’égalité face à l’emploi, une véritable parité dans tous les domaines de la société, la fin de la précarité imposée aux femmes, une véritable répartition des tâches dans les foyers...
    ­ Des moyens pour tous les services publics et associations qui accueillent des personnes victimes de violences sexistes, avec formation spécifique systématique du personnel,
    ­ L’arrêt de la présomption de mensonge sur les femmes et les personnes MOGAI qui osent porter plainte et l’arrêt des condamnations des victimes qui se défendent face aux agresseurs
    ­ Une éducation contre le sexisme : apprentissage de l’histoire du féminisme, lutte contre les stéréotypes, éducation au respect du consentement, respect de toutes les identités de genre et toutes les orientations sexuelles...

    ­ L’abrogation des lois d’exclusion des femmes voilées

    Reprendre la rue !
    Nous souhaitons manifester la nuit, dans un cadre non mixte, pour se réapproprier l’espace public duquel nous sommes exclu-e-s, de la cour de récréation jusqu’à l’âge adulte. Cette exclusion est d’autant plus présente la nuit, dans la mesure où le système patriarcal et l’éducation reçue engendre chez les femmes et les personnes MOGAI une crainte en raison des risques de violences sexistes avérés ou présumés, sachant cependant que dans 86 % des cas l’agresseur est connu de sa victime. Alors luttons ensemble contre les violences faites aux femmes et aux personnes MOGAI ! Luttons contre ce système patriarcal qui les opprime.

    Ni capitalisme, ni patriarcat, mon corps, mes droits, mes choix !