Une expérience unique, exceptionnelle, on aurait envie de dire magique, s’est tenue pendant plus d’un an au 32 square Ludovic Trarieux.
Plus de 160 migrant.e.s, dont la moitié d’enfants, ont pu vivre dignement, avec un logement individuel, une clé, un foyer pour vivre en famille, un toit au-dessus de leur tête de jour comme de nuit.
Une inter-organisation de 41 collectifs a soutenu avec détermination le droit à la ville et le droit à un toit pour les migrant.e.s.
Une centaine de bénévoles a accompagné, jour après jour, les migrant.e.s dans leur démarche (soutien scolaire, cours de français, ateliers artistiques et permanences administratives...).
Des milliers de personnes ont montré leur solidarité au travers de leur participation aux manifestations, de leur venue aux concerts de soutien, de leur signature de la pétition, de leurs messages...
Mais la convention signée avec le bailleur et la mairie était claire sur ce point : obligation de sortir le 17 juillet 2017.
D’où les négociations intenses et les recherches de solutions en tout sens pour le relogement des migrant.e.s.
Si certaines ont abouti, il n’empêche que personne ne sortira des Jardins de la Poterie avant le lundi 17 juillet, 10h, comme convenu.
Les Jardins de la Poterie fermeront leurs portes, mais jamais la lutte ne s’éteindra !
Le mot d’ordre reste inchangé, et continuera a être scandé, aussi longtemps que nécessaire, et ne souffrira d’aucune entrave :
DES PAPIERS, DES LOGEMENTS, POUR TOU.TE.S !