Associations, partis politiques, syndicats et citoyen.ne.s réclament :
Un centre d’ hébergement ouvert 24 h /24, toute l’année et sans conditions.
RASSEMBLEMENT à RENNES
Mardi 31 /10, 18h, Place de la Mairie
téléchargez ci dessous, imprimez et diffusez le tract d’appel
Le scandale des personnes à la rue
Début septembre 2017, au mépris de la loi, plus d’une centaine de personnes, dont de nombreux enfants, se retrouvait à la rue. Face à cette situation insupportable, une action collective entre migrant.e.s,organisations et citoyen.ne.s s’est formée pour réclamer le respect des droits et organiser la mise à l’abri :
ce fut l’occupation du gymnase du collège Echange durant un mois et demi.
Un mouvement social nouveau
Ce n’était plus seulement les traditionnel.le.s militant.e.s qui revendiquaient l’application du droit. La majorité des soutiens était désormais constituée de citoyen.ne.s révolté.e.s par cette inhumanité : voisin.e.s, parents d’élèves, enseignant.e.s, grands-parents rêvant d’un autre monde pour leurs petits-enfants,
étudiant.e.s…
Le public hébergé dans les foyers, solidaire de l’action
Lors des différentes actions menées auprès des foyers d’hébergement, beaucoup de résident.e.s nous faisaient part de leur total soutien : aujourd’hui hébergé.e.s, demain à la rue, conscient.e.s d’être à la merci de la moindre réponse négative (60 % des demandes !), solidaires des revendications.
Des revendications inconditionnelles
Si la lutte pour le droit à une mise à l’abri s’est focalisée, depuis plusieurs semaines, autour d’un groupe d’une centaine de migrant.e.s non hébergé.e.s, elle n’est pas exclusive des autres publics : de nombreux.ses jeunes français.es aussi sont à la rue ! Il s’agit d’une lutte fraternelle pour que TOU.TE.S soient hébergé.e.s. Les jeunes SDF français.es avec qui nous avons discuté l’ont bien compris, soutenant pleinement notre demande d’un lieu ouvert pour tous, 24 h sur 24, toute l’année, de manière inconditionnelle.
Des travailleur.se.s sociaux qui n’en peuvent plus
Mettre à la rue chaque matin des hommes, des femmes, des enfants, ça mine le moral. Passer sa journée à répondre au téléphone « Désolé.e, il n’y a plus de places », ça heurte l’éthique professionnelle. Subir des conditions de travail dégradées, c’est destructeur. Savoir que des camarades de promotion restent désespérément au chômage alors qu’il y a des besoins en postes, ça gangrène la vie. Être plongé dans la
dépression à cause de son travail, c’est inadmissible.
Et, pourtant, les lieux et les personnels compétents existent et de l’argent il y en a !
Quand on nous dit que le problème n’est pas lié à un manque d’argent ni de places mais à des injonctions politiques, quand on sait que l’Hôtel Dieu dispose de lits inoccupés, que l’Adoration attend le 1er novembre pour n’ouvrir que 30 places (alors qu’il y a des étages vides !), ça a de quoi laisser rêveur… ou mettre très en colère !!!
La lutte paie : on continue !
Suite aux mobilisations, les demandeurs d’asile sont peu à peu orientés dans des centres spécifiques : nul doute que sans les interpellations des associations et l’action collective, rien n’aurait bougé. Mais il faut passer à la vitesse supérieure afin d’obtenir le relogement de TOU.TE.S. Le gymnase va fermer, des solutions pérennes doivent être trouvées. Il faut absolument ouvrir, dès maintenant,