Vendredi 27 novembre : dernier piquet de la semaine. Bilan de la semaine, une grève significative, « qui a contraint la direction, toujours fermée à nos exigences, à procéder à des réquisitions », nous dit un syndicaliste. « La prochaine AG doit décider des modalités d’action pour la semaine qui vient, mais d’ores et déjà une grosse action est prévue pour le jeudi 3 décembre » jour du CTE (comité technique d’établissement). « De toute façon, ajoute son camarade, on ne lâchera rien ! ».Il va sans dire que le NPA Rennes apporte tout son soutien à la lutte des salarié-e-s du CHGR et fera son possible pour populariser leur lutte !
Rennes. CHGR : cette semaine, la grève !
Ce lundi 23 novembre, les salarié-e-s du Centre Hospitalier Guillaume Régnier bloquent l’entrée de ce que tout le monde connaît à Rennes comme le CHGR. Barrage filtrant, plutôt symbolique, tenu par quelques dizaines de grévistes de la CGT et de Solidaires. « C’est le premier jour, il faut lancer la machine, on débraye de 14h30 à 16h30. Demain, ce sera l’équipe de nuit, jeudi et vendredi ce sera toute la journée » nous dit une gréviste, à la barrière. « Bien sûr, la suppression de RTT, ça nous fait râler, mais c’est surtout la dégradation des conditions de soins qui nous mobilise : suppressions d’emploi, modification de l’organisation du travail, tout va se faire au détriment des patient-e-s. Et ça on ne le supporte plus ! »
Déjà le 3 novembre, les salarié-e-s s’étaient mis en grève contre l’hostérité, et avaient manifesté nombreux-ses. Un événement très remarqué à Rennes. Puis, à nouveau, le 10, une très grosse AG s’était tenue au sein du CHGR, qui avait décidé de passer un cran au-dessus dans la mobilisation.
Le report d’une semaine de la grève, à cause des attentas de Paris, n’a pas entamé la détermination des salarié-e-s. Face à une direction aveugle et sourde, illes veulent se faire entendre. Illes refusent l’amputation de leurs RTT, la suppression de 23 postes de CDD, la réorganisation – illes disent, et les patientEs avec eux, la désorganisation du travail – qui les conduirait à terme à travailler sur des vacations de 12 heures, et qui vont d’ores et déjà amener celleux de la nuit à travailler deux vendredis de plus par mois.
Il va sans dire que le NPA Rennes apporte tout son soutien à la lutte des slarié-e-s du CHGR et fera son possible pour populariser leur lutte !